Dans notre calme, verdoyante (il y a de
petits jardins suspendus et fouillis aux étages) et économique Guesthouse (17€/nuit/chambre double),
Vincent termine son dernier examen d’Anglais et nous allons poster ses devoirs.
A la poste principale, immense bâtiment gris digne de la Russie soviétique,
comme en France, il y a des numéros d’attente, mais ils ne sont pas affichés,
seulement annoncés oralement en thaï, donc impossible à comprendre ; on se
débrouille comme on peut pour connaître notre tour. Sur le chemin, partout de
minuscule échoppes vendent friandises à grignoter ou cuisinent des plats à
manger sur le pouce.
Même combat pour arriver à prendre le
bateau bus qui remonte la rivière Chao Phraya (la Mère des Eaux) : on cherche
les indications, on tatonne, on le trouve ! il ne s’arrête que quelques
instants sur le ponton et , à peine amaré, le mousse siffle le départ.
Cette grande rivière est pleine de vie et
de bateaux en tout genre qui circulent dans tous les sens; elle est bordée de
grands hôtels mais aussi de temples et de maisons qui tiennent en équilibre
précaire.
Pensionnaires ou ouvriers communistes ? |
Une minuscule gargotte remplie de pendules
nous servira le repas familial pour 8€, avec le sourire ! Elle est située face
au Grand Palais;
Pour pénêtrer dans ce sanctuaire royal du
bouddhisme, un détail nous amusera et nous tiendra chaud : on nous prête chemise
et pantalon, car rien ne doit dépasser et, pour une fois, les hommes sont logés à la même enseigne que les femmes !
Amis lecteurs de ce blog qui connaissez Bangkok,
vous savez l’émerveillement procuré par cette visite du Wat Phra Kaew : notre
regard est en permanence sugbjugé par tant de richesses et par les détails des
ornements. Les dorures et paillettes scintillent de toutes parts. Les enfants
adorent l’immense fresque du Ramayana qui orne la galerie entourant les
temples: elle comporte des scènes très colorées de combats imaginaires avec des
animaux extraordinaires. Nous sommes éblouis par la variété des formes de
temple et leur richesse ornementale. Chacun d’entre nous veut immortaliser un détail
qui le touche ; alors, comment choisir parmi les 150 photos du Grand Palais ?!
Ce sera forcément subjectif et incomplet.
Mais la chaleur est éreintante et une bonne
douche sera appréciée avant d’aller arpenter les rues de Chinatown qui prépare
ardemment le nouvel an du 23 janvier. Là encore notre regard (et tous nos sens,
d’ailleurs) est captivé par les banderoles rouges imprimées en idéogrammes, les
lampions, la multitude de marchands ambulants ; dans les temples, les effluves
d’encens entourent les chinois venus prier ; des ruelles entières regorgent des
nourritures préférées pour les agapes du Nouvel An (cerises, raisins, pommes,
poulets, canards et oies prêts à laquer, gâteaux roses ou verts…) jusqu’à notre
écoeurement. Nous terminerons la soirée en admirant une répétition de danse de
dragon.
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