mercredi 30 novembre 2011

Wallabies & kangourou à gogo... 29 nov

Décidément notre étape à Port Fairy plait à toute la famille: en ballade sur l’ile Griffith’s,  ancienne station de dépeçage de baleines rendue à la vie sauvage, nous apercevons quelques wallabies.




Une belle éclaircie nous donne très envie de rester encore et la mer, toute calme, nous tend les bras… Bien froide encore cependant, la traitresse… La baignade n’en est que plus tonique et nous fait apprécier le délicieux fish & chips de l’établissement “le meilleur de tout l’Ouest australien” (c’est écrit dessus !).

Nous allons maintenant nous éloigner de la côte et filer vers le Nord prendre un peu l’air de la montagne dans la chaine des Grampians. Cette chaine, qui émerge de la plaine immense et sêche, nous offre de beaux panoramas, mais c’est le jardin de notre kitchissime chalet de bois qui nous réserve la plus belle surprise : des quantités de kangourous très familiers viennent brouter la pelouse jusque sous nos fenêtres ! Vous n’avez qu’à juger…






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lundi 28 novembre 2011

Great Ocean Road ... 28 nov


Le clou de la traversée Melbourne-Adelaïde devait être la visite sous le soleil des “12 Apôtres”, sorte de falaises d’Etretat géantes, en plus colorées.
Arrivé sur place, … il commence à pleuvoir. Ggrrrrrrrrrrr! Thierry est furibard, trouve cela injuste, etc.
s'occuper sainement pendant la pluie !




Mais Edith, toujours optimiste et qui croit en sa bonne étoile, garde espoir. De fait, voilà le spectacle qui nous fut offert:

Les "12 Apôtres"

ce rocher friable s'appelle "Razorback",...

celui-ci London Bridge

No comment – des mines réjouies sont les preuves: 1) du retour du soleil; 2) de la beauté du spectacle à tous les arrêts.

Port Fairy sera notre étape nocturne: un charmant port baleinier au repos et perdu dans le Sud de l’Australie; ici les scouts s’occupent en apprenant à pêcher:

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Des koalas qui tombent des arbres !...27-11


Notre Motel est situé dans un hameau proche de la station balnéaire d’Appollo Bay; bien kitch et placé entre mer et collines; au réveil, les oiseaux sauvages du jardin s’époumonent en coeur: Kookaburra au chant de singe en rut, perroquets blancs (cacatoës) ou multicolores (king parrot). 
un kookaburra

C’est dimanche, il fait gris, alors le papa laisse sa famille faire la grasse matinée; les parents se balladent sur un plage pendant que les enfants font leur travail scolaire (eh oui même le dimanche !); est-ce qu’un lecteur du blog pourrait nous expliquer l’origine des roches de cette étonnante photo ?
Roche demande expertise ...


Nous retrouvons avec joie la forêt tropicale que nous n’avons pas visité depuis un mois: ses fougères géantes au milieu d’immenses eucalyptus.

Notre hôte a parlé de koalas sauvages dans les arbres qui bordent la route du phare d’Otway; les parents proposent aux jeunes de scruter, sans trop y croire.
Vincent hurle qu’il en a vu un ! Arrêt de la voiture, marche arrière, il faut le retrouver; il est bien là perché à 20 mètres; après observation, nous reprenons la route; un autre en vue ; re-stop; d’autres véhicules s’arrêtent, créant presque un embouteillage sur cette route perdue; de jeunes trentenaires de Melbourne nous avouent que c’est la première fois qu’ils voient des koalas sauvages en pleine nature. Nous savourons notre chance !



En fait, sur la dizaine de kilometres de cette route, nous pourrons en observer des dizaines; et, cerise sur le gateau, nous déjeunerons dans une clairière en observant ces marsupiaux si mignons perchés à quelques mètres de nous: une mère et son petit en pleine sieste (ils dorment 18 heures par jour les chanceux…) ou encore un beau mâle tranquillement en train de brouter ses feuilles d’eucalyptus; ils sont presque à portée de main et Thibaud & Vincent ont bien du mal à resister à caresser ces peluches vivantes si placides. Toute la famille s’enthousiasme du spectacle si proche et qui représentait un des objectifs de ce voyage: voir évoluer des koalas sauvages dans leur habitat; résultat: une bonne centaine de photos de koalas sous toutes les coutures.


Sur le chemin du retour, l’arrêt au port d’Appolo Bay nous réservera une autre surprise: des pêcheurs extraient de leur cales 16 caisses de langoustes de taille respectable (jusqu’à 2kg !); visiblement, dans ces parties reculées du Monde, les resources maritimes ne sont pas menacées; 


Edith aurait volontiers effectué un petit prélèvement personnel dans cette pêche miraculeuse mais malheureusement elle est en partie destinée au marché … chinois !

Unlucky !... 26 nov


Au musée du surf, ...
C’est foutu pour la ballade sur la plage à l’aube, le tennis en famille et l’entrainement de surf de Thibaud avec la planche que lui prêtait gentiment Deil, notre hôte : il pleut des trombes d’eau à notre réveil et ça n’arrêtera pas d’empirer au cours de la journée…

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous filons au sec visiter le mythique musée du surf de Torquay, en fête en cette année de cinquantenaire des compétitions sur la plage de Bells Beach. Pour une fois, Thibaud et Vincent sont partants pour un musée. Quant à nous, contre toute attente, nous apprendrons beaucoup sur l’évolution de ce sport et du matériel depuis nos années d’enfance et nous serons plutôt émus par les documents d’archives.

... on s'éclate ...

... et on s'y croit !

Puisqu’on y est, nous continuons sur le thème du surf en allant lêcher les vitrines des magasins  aux marques emblèmatiques, les  Rip Curl (premier sponsor des challenges de Bells Beach), Quicksilver, Billabong et Cie…
Australians know how to make quick silver (money)

Si nous n’avons pas vu de kangourous hier au zoo, nous pouvons en observer des dizaines évoluant en semi-liberté et la fourrure mouillée dans le golf d’Angelsea ; et les enfants de sautiller à pieds joints pour les imiter !



La pluie battante n’arrêtant pas le pélerin, nous poursuivons la Great Ocean Road sur une route dont les paysages doivent théoriquement être grandioses … au soleil !
Cette plage est mythique pour les surfeurs, et normalement ... ensoleillée !


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samedi 26 novembre 2011

On part à la campagne !... 25 nov


Pour cela, nous allons récupérer notre voiture de loc : une Holden (Ah ah, vous non plus, vous ne connaissiez pas cette marque australienne dont le logo est un gros lion posant sa patte sur un globe) bleue électrique, allure un peu “sport-beauf”. Nous trouvons que ça fait “kéké”, mais les enfants adorent ! Et c’est reparti pour la conduite à gauche, dans une circulation un peu plus dense qu’en NZ.

Notre première étape est le zoo de Werribee, censé nous faire vivre une expérience de safari africain… Sur le papier, c’est hyper séduisant, mais la réalité est plutôt décevante : le public est soit  d’âge canonique, soit pas bien fini, en tout cas très populaire ; le 4x4 du safari est un gros bus “à l’australienne”, c’est à dire tout automatique, tip-top aménagé pour les handicapés et surtout bien fermé pour que RIEN ne nous arrive, l’espace est immense et joli, mais manque un peu d’animaux… 




D’ailleurs, le comble, c’est que nous ne verrons même pas les kangourous là où ils sont supposés grouiller…!!! Et last, but not least, es rangers ont toujours la langue aussi bien pendue pour parler non-stop de détails mineurs, ce qui a le don de nous endormir.

L’objectif étant d’arriver à Torquay, capitale australienne du surf, nous voici en route vers la côte. Nous avons une excellente surprise en découvrant, au milieu de prés à moutons, la chambre d’hôte que nous avons réservée : il y a une piscine et un cours de tennis, dont nous pouvons user à volonté. Les garçons s’y jettent immédiatement et nous nous concoctons un programme “sport” pour le lendemain…

D’ici-là, nous allons faire une grande ballade sur les plages de surf dans une magnifique lumière de fin d’après-midi et une sympathique odeur de varech qui évoque la Bretagne.

Les sauveteurs en mer s'entraînent sur leur lourde barque. String de rigueur !

Nous rentrons dîner dans notre “cottage”, il y a plein de perroquets et de bruits de kookoobara et d’insectes. Après ces dernières soirées devant des gratte-ciels illuminés, le mot de la fin est vraiment : “qu’on est bien à la campagne !”

jeudi 24 novembre 2011

Melbourne: une ville culturelle et contrastée... 22-25 nov



Dès notre arrivée à Melbourne, nous sentons une atmosphère différente de Sydney : il y a des trams en tous sens ; les garcons parlent d’une ville “gare”, Edith d’une ville “fouillis”…
Comme notre super apart design au dixième étage d’une tour de verre n’est pas encore prêt, nous commençons par un tour de la ville en bus gratuit, histoire de nous situer un peu.
Nous apercevons d’immenses buildings jouxtant les immeubles de l’époque victorienne et de jolies maisons d’allure coloniale décorées de dentelles de fer forgé. Le reste de la ballade n’est pas très efficace : le temps gris et plombé aidant, nous nous endormons dans le bus !




Melbourne est LA capitale artistique australienne,  partout la culture est omniprésente :
La National Gallerie of Victoria (NGV) se visite dans plusieurs quartiers, nous voyons plusieurs salles de theâtre, une école d’art et les oeuvres exposées des derniers diplômés, des monuments fantasques le long des rives de la Yarra River…  Nous tentons une initiation de Thibaud et Vincent à l’art contemporain, mais nous restons finalement assez hermétiques tous les quatre...
En revanche, les enfants sont surpris et contents de retrouver quelques tableaux de Monet, Boudin et autres impressionnistes français.

Expo d'art moderne: des planches de skate board ...
 Le sport, ici aussi, semble aussi faire partie intégrante de la vie quotidienne: aviron sur la Yarra River, dont l’eau marron est pourtant peu engageante, immenses stades (cricket et footy-le football australien-) dans le centre ville, et sempiternels joggers infatigables.
Au loin le stade de cricket pouvant accueillir 100.000 spectateurs.
Nous écumons le centre ville en flanant dans les temples de la consommation (galeries marchandes, restos,  boutiques de mode et de créaton artistique) ...

et dans l’immense Queen Victoria Market, où les éventaires alimentaires sont hyper apétissants et alternent avec les vendeurs d’authentiques souvenirs australiens (!!!) innombrables jusqu’à la nausée. 


L'étal de boucherie au Queen Victoria Market ...

...et dans une galerie d'art contemporain (véridique !)
Pour finir en beauté la journée et le séjour à Melbourne, nous montons, en 40 secondes, au quatre vingt huitième étage de l'Euréka Tower admirer le coucher du soleil à 300m. au dessus du sol.
Melbourne vu du ciel, ou presque (remarquez l'ombre de la tour Eureka)




Et pour couronner le tout, Edith et les enfants, entreront dans un cube de verre télescopique qui sortira au dessus du vide. Brrrrr, frissons garantis !

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