Notre Motel est situé dans un hameau proche de la station balnéaire d’Appollo Bay; bien kitch et placé entre mer et collines; au réveil, les oiseaux sauvages du jardin s’époumonent en coeur: Kookaburra au chant de singe en rut, perroquets blancs (cacatoës) ou multicolores (king parrot).
un kookaburra |
C’est dimanche, il fait gris, alors le papa laisse sa famille faire la grasse matinée; les parents se balladent sur un plage pendant que les enfants font leur travail scolaire (eh oui même le dimanche !); est-ce qu’un lecteur du blog pourrait nous expliquer l’origine des roches de cette étonnante photo ?
Roche demande expertise ... |
Nous retrouvons avec joie la forêt tropicale que nous n’avons pas visité depuis un mois: ses fougères géantes au milieu d’immenses eucalyptus.
Notre hôte a parlé de koalas sauvages dans les arbres qui bordent la route du phare d’Otway; les parents proposent aux jeunes de scruter, sans trop y croire.
Vincent hurle qu’il en a vu un ! Arrêt de la voiture, marche arrière, il faut le retrouver; il est bien là perché à 20 mètres; après observation, nous reprenons la route; un autre en vue ; re-stop; d’autres véhicules s’arrêtent, créant presque un embouteillage sur cette route perdue; de jeunes trentenaires de Melbourne nous avouent que c’est la première fois qu’ils voient des koalas sauvages en pleine nature. Nous savourons notre chance !
En fait, sur la dizaine de kilometres de cette route, nous pourrons en observer des dizaines; et, cerise sur le gateau, nous déjeunerons dans une clairière en observant ces marsupiaux si mignons perchés à quelques mètres de nous: une mère et son petit en pleine sieste (ils dorment 18 heures par jour les chanceux…) ou encore un beau mâle tranquillement en train de brouter ses feuilles d’eucalyptus; ils sont presque à portée de main et Thibaud & Vincent ont bien du mal à resister à caresser ces peluches vivantes si placides. Toute la famille s’enthousiasme du spectacle si proche et qui représentait un des objectifs de ce voyage: voir évoluer des koalas sauvages dans leur habitat; résultat: une bonne centaine de photos de koalas sous toutes les coutures.
Sur le chemin du retour, l’arrêt au port d’Appolo Bay nous réservera une autre surprise: des pêcheurs extraient de leur cales 16 caisses de langoustes de taille respectable (jusqu’à 2kg !); visiblement, dans ces parties reculées du Monde, les resources maritimes ne sont pas menacées;
Edith aurait volontiers effectué un petit prélèvement personnel dans cette pêche miraculeuse mais malheureusement elle est en partie destinée au marché … chinois !
Ouaw, trop mignons les koalas, mention spéciale pour la maman et son petit !!
RépondreSupprimerDommage pour les langoustes, elles donnaient vraiment envie !
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