samedi 18 août 2012

On arrive à la maison… 15 août

L' A380 se gare... ça sent la fin du voyage !

Après une bonne nuit dans l’avion – bien que les hôtesses et stews aient été speed et mal aimables et le programme ciné nul – nous n’avons pas vu passer l’escale à London– Heathrow  tant les contrôles de sécurité liés aux JO créaient de queues (on nous a même piqué la bouteille de Shiraz australien de la Qantas qu’on se gardait pour l’apéro…). Thierry a vu défiler sous ses yeux et avec émotion sa chère champagne d’Ile de France tandis que Vincent ne pouvait réprimer ses larmes de nostalgie…
… qui ont vite séché quand il a apercu ses cousins – Clémentine, Emilien et Romain – et sa tante Globo, bouteille de Champagne à la main.

On a vite quitté l’univers tire-larmes de Roissy pour le joli jardin de Christian et Valérie à Tremblay, où l’aventure avait démarré le 21 août dernier, et on a pique-niqué gaiement au Champagne, au saucisson et sa baguette-beurre, à la terrine de campagne et à tous les événements survenus depuis un an…

Les surprises ne sont pas finies : en arrivant à Levallois, dans notre maison que Romain et Damien ont fait briller comme un sou neuf, nous trouvons le cadre numérique que nous offrent les deux colocataires avec nos photos de voyage qui y défilent déjà  et le panier gourmand de nos amis les voisins réunissant quelques saveurs bien françaises. Décidément, tout le monde a vu juste et compris notre ras le bol du riz, du poulet, du beurre sucré, de la bière, du goût “cacahuète” et des sucré-salé-épicés. Ca n’arrange pas complètement Edith qui se voit confirmer par sa balance qu’elle n’a pas perdu un gramme…!!!
Des plaisirs simples, c'est renversant !
D'ailleurs nous avons mangé 6 baguettes à 4 le premier jour...
La première soirée est vraiment sympathique grâce à Maud et Mathieu, nos adorables voisins de palier, seuls abonnés et fidèles com- mentateurs de notre blog, qui avaient bien anticipé notre frigo vide un 15 août et nous ont invités.
Bon, ben maintenant va falloir se retrousser les manches pour ré-aménager l’appartement, nos souvenirs plein le coeur et des images plein l’ordi… La météo est au grand bleu et à la canicule, c’est sûr qu’un bel automne se prépare…

Gardez l’adresse du blog, on se retrouve bientôt avec les chroniques “bilan” !
Mais, pour ne pas vous laisser sur votre faim, nous vous livrons les premières statistiques : 20 000 photos & plus de 30 000 visites sur le blog avec des lecteurs en Russie, Allemagne, etc.

Jour J… 14 août


Drôle de journée, dont nous voulons profiter au maximum (nous prenons l’avion à minuit) et pendant laquelle nous sommes la cible de nombreux sentiments. Nerveux à l’idée de bien rationnaliser les bagages pour le long vol international, nous n’avons aucune envie de rentrer mais, loin du spleen que nous ressentions en quittant l’Indonésie il y a une semaine, nous ne réalisons pas du tout que nous rentrons.
C’est parti ! Les trois garçons vont retrouver Patrice (rencontré en NZ et déjà ici en janvier) chez Eurocopter pour un tour d’hélicoptère en simulé. Le futur pilote, Thibaud, en revient conforté dans sa vocation.

Pendant que les hommes se "re-sappent", 
Puis c’est Little India, où Thierry et Thibaud se constituent une garde-robe de rentrée pour quelques dollars et où nous profitons des plaisirs gustatifs végétariens indiens.
Edith se sépare des "must-have" du voyage :
la jupe kaki 2 poches = INDISPENSABLE !
le fameux petit haut rouge... Eh oui, les filles !
Le sac de plage de St-Martin...
Tout est MORT !
En janvier, Chinatown était très “busy”, préparation du Nouvel An chinois obligeait. Nous décidons d’y retourner dans des conditions plus reposantes afin de découvrir mieux ce quartier fondateur de Singapour. Bien nous en prend : les couleurs des bâtiments se détachent sur le ciel bleu pur (extrêmement rare à Singapour, notez-le), nous négocions en douceur les derniers souvenirs aux nombreuses échoppes qui attendent le client ; surtout, nous nous attardons dans le célèbrissime temple de la Buddha Tooth Relic. Au rez-de-chaussée, les moines et des adeptes sont en prière, créant l’ambiance par leurs mélopées ; au 4ème étage, la dent est conservée dans une pièce “trésor” qui ressemble à la cale d’un bateau de pirates, tant elle contient de dorures et de joyaux ; au sommet, un jardin zen où les orchidées enchassent un moulin à prières géant de céramique multicolore.

Le Buddha Tooth Relic temple,
son jardin suspendu,
Et sa riche salle de prière.
A Singapour, tout se mélange : voici le temple hindou de Chinatown...
Vous avez vu le ciel !
Dernier bain dans la piscine d’Hervé, dernier repas indien, adieux émouvants à la Mitraa Inn Guesthouse et son adorable staff, à Hervé, un taxi et c’est le confortable Changi Airport – embarquement pour une nuit dans l’A380 de la Qantas : plus moyen de reculer, cette fois c’est bien le retour !

Dernière bière indienne au Lagnaa
Difficile de quitter le Mitra inn, notre base arrière de Singapour
il est gros notre A 380
Ouh là là, on est au-dessus de la Mer du Nord, bientôt Heathrow !




mercredi 15 août 2012

Anniversaire à Sentosa… 13 août



Nous avions fêté les 11 ans de Vincent au Luna Park de Sydney. Mais, à Flores, où Thibaud a eu ses 14, pas de parc d’attraction, et notre grand avait légitimement envie de sa journée d’ “éclate”. Nous choisissons donc de passer la journée sur l’île de Sentosa, chez Universal Studios.

La météo est idyllique quand nous survolons les baies de Singapore en télécabine. Le jeu commence là avec une animation “angry birds”, petits personnages hyper fashion dans toute l’Asie du Sud-Est.
ils sont "angry" ces oiseaux là !
Pendant qu'on est en l'air, n'oublions pas que Singapour est un immense port de frêt.
La star du jour et son super héros.
Ensuite, chez Universal Studios, il y en a pour tous les goûts : on se fait peur sur des grands-huit ahurissants et des montagnes russes cyber galactiques, on est secoué et précipité dans l’univers de Transformers, on part chercher la momie au fond d’une pyramide égyptienne insondable, on se fait tremper en fuyant sur la rivière devant le tyrannosaurus rex de Jurassic Park… Et, quand même, on se détend bien avec les personnages de Shrek et de Madagascar. Enfin les spectacle aquatique et explosive de Waterworld nous plonge dans l’nivers déjanté du film de Kevin Costner (1995).
Les spaghettis des grands huit jouxtent l'Egypte ancienne.
Edith en vraie pin-up hollywoodienne !!!

Le charme de Cléopatre fait des ravages ...
Thierry, souvent appelé le Roi-Grenouille lors de ce voyage d'un an.

Nos amis du jour !
Lequel est l'ogre ?
Tôles rouillées et cascades en série dans ce Waterworld.
Comme il n’y a pas trop de monde, chacun peut faire plusieurs fois les attractions qu’il préfère et il fait déjà nuit lorsque nous sortons sous le globe bleu, logo d’Universal. Toutes les illuminations de l’île, à commencer par celle du Merlion géant, sont bien jolies et nous décidons de rester dîner dans cette ambiance.


Une grande première pour toute la famille : nous choisissons le “Hard Rock Café”, ses “legendary burgers” et ses non moins légendaires objets ayant appartenu à des icônes du rock (guitares, santiags, chemises, galurins…). Notre ado est aux anges ; décidément, cet anniversaire à rallonge aura réservé de bien belles surprises. Quant à sa mère, pas sûre de revenir de sitôt dans un HRC et sous l’effet d’une petite poussée de fièvre consumériste, elle ne résiste pas à s’offrir le T-shirt symbole ! 
On voit bien (reflet) que Thierry préfèrerait
ce modèle dans le T-shirt !



Singapour. Et nous bouclons la boucle asiatique… 10 au 12 août

Le bel aéroport de Changi et ses gouttes dorées animées : zen !

Encore une fois, nous ressentons cette impression de “revenir à la maison”. Déjà, nous avons réservé dans la même guesthouse qu’en janvier, en plein Little India et, contre toute attente, la sympathique équipe du Mitraa inn nous reconnait ! Ensuite, nous faisons recharger nos cartes du métro, où nous sommes aussi à l’aise qu’à Paris ; enfin, nous prenons rapidement rendez-vous avec nos amis.
Petit incident à la douane : pas de couteau toraja à Singapour !
Vincent gardera finalement son souvenir. Ouf !
Little India la colorée.
Singapour, the "fine city"...
Et ses 4 langues officielles (ici dans le métro) !
Hervé, d’abord, qui nous rejoint au 70ème étage du Swiss Hotel pour un premier cocktail de “ré-adaptation à la civilisation citadine”. A Singapour, ça ne rigole pas et les mineurs ne sont pas acceptés au bar, mais bon, on se débrouille pour ne rien rater de la vue… Nos papilles s’affolent autour des délices italiens pour lesquels nous avons opté au “Prego” : fines pizza, huile d’olive et ricotta, bon vin… Ah, les nourritures terrestres !

Nous retrouvons Muriel, Marcus et leurs trois garçons le lendemain dans un food court et passons ensemble un très bon après-midi. Dommage qu’autant de milliers de kilomètres nous séparent, car nous ressentons beaucoup d’affinités pour cette famille franco-italienne (rencontrée à Perth à Noël dernier).

Le luxe va jusque là ! C'est juste le hall d'entrée...
Tout va très vite à Singapour, et en huit mois, bien des choses ont changé. C’est le cas des abords du Marina Bay Sands, encore en chantier en janvier dernier, et devenus un magnifique parc au design contemporain, les “Gardens by the Bay”. Nous sommes fiers d’y entraîner Hervé, qui n’a pas eu l’occasion de venir les découvrir, pour une balade dominicale.


La toute nouvelle marina de Keppel Bay
Et, comme de vrais habitués, nous retournons dîner au True Blue, ce restaurant dont le cadre et la cuisine nous avaient  enchantés. La grande différence, c’est que, après plus d’un mois en Malaisie, la culture Baba Nyonya (Peranakan ici à SG) n’a plus aucun secret pour nous et que nous en comprenons et un peu la langue et l’organisation domestique. C’est d’autant plus agréable de revenir dans ce bel endroit.

Les couloirs du métro, rutilants et bien décorés.
Pourquoi aimons-nous autant Singapour ? La ville est belle, propre, pas très embouteillée – aucune incitation à posséder une voiture ; au contraire, ce serait un goufre financier – les habitants ne semblent pas stressés, les immeubles ont tous des piscines – Hervé a d’ailleurs à nouveau mis la sienne à notre disposition… La liste des bonnes raisons est longue ! Mais quand même, le grand luxe, ce sont les WC ! Immenses, toujours nickel, avec du papier, de l’eau et du savon sans même devoir appuyer sur un bouton. Après huit mois de sanitaires asiatiques rustiques quand ils fonctionnent, de casseroles en plastique en guise de chasse d’eau, d’absence de lavabo, de douches froides réduites à un filet d’eau… vous comprenez que ce genre de détail ait son importance.