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"Bintang" signifie "étoile" |
Le bus nous dépose à l’aéroport de Macassar
à 4H30 du mat (il n’est même pas ouvert !). Il va falloir tuer le temps jusqu’à
l’heure de l’enregistrement – 10H30 – car notre avion pour Manado ne part qu’à
12H30… En plus, comme nous sommes en
plein Ramadan, il n’y a pratiquement rien à manger dans les bars –ni breakfast,
ni sandwiches ! Bon an, mal an, nous ne nous débrouillons pas si mal puisque
nous sommes les derniers à embarquer dans le vol Air Lion pour Manado qui
décolle avec un quart d’heure d’avance.
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4H30 du mat, bon pied bon oeil ! |
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Bunaken = l'île en boomerang devant l'île volcan. |
De Manado, nous n’avons pas retenu grand
chose, si ce n’est que les femmes portent presque toutes des pantalon “slim” et
des stilettos (chaussures à très hauts talons aiguille pour les béotiens), que
la ville est très moderne, voire industrielle, et qu’il y a des églises partout
: chouette, on va pouvoir manger à toute heure ! En effet, un émissaire de “Two
Fish Divers”, le centre de plongée auprès duquel nous avons réservé un petit
séjour de trois jours, nous cueille dès la sortie de l’avion. Il nous conduit au
port, d’où nous embarquons pour l’île de Bunaken, rendue célèbre par ses
paradis sous-marins.
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Le village de Bunaken avec son impressionnante église tarabiscotée. |
Chez “2 Fish”, on a l’impression d’arriver
à un stage UCPA : nous sommes huit nouveaux-venus, à nous installer autour
d’une table pour remplir des paperasses d’inscription et subir successivement
les briefings “règlement intérieur de l’hébergement” et “organisation des
plongées quotidiennes”, avant de procéder à l’essayage des scaphandres et de
nous voir attribuer nos chambres. Normal, ici, c’est anglo-saxon (nous sommes
les seuls français), efficace, financièrement pénalisé si les règles ne sont
pas respectées (vous vous souvenez du "make money" australien) et ça ne badine pas avec la sécurité !
Ceci étant, l’endroit est magnifique, très
calme, le personnel indonésien est évidemment adorable, la bouffe est bonne, la
chambre est organisée “à l’indonésienne” avec les critères minimum de confort
occidental, donc c’est parfait ! Les pensionnaires, des plongeurs hyper fans et
hyper sérieux, n’ont pas l’air d’avoir fait l’école du rire, mais on va bien
réussir à en dérider quelques-uns…
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Ce Dragon maigre n'a pas de nom, mais se sent chez lui;
il nous rappelle le nôtre que nous allons retrouver dans 15 j. |
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Bruce, Tamar, Terah & Hans |
Nous sympathisons notamment avec une
famille indienne (d’origine néerlandaise et américaine) – un couple et ses deux
grands garçons – dont une grande partie de la vie est consacrée à aider la
population de leur village : il est médecin et elle a créé un atelier
d’artisanat pour les femmes défavorisées et dont les productions sont
distribuées dans le monde entier via un réseau de commerce équitable. Cette
famille est brillantissime, mais si modeste : c’est tellement enrichissant de
les connaître mieux ! Nous sommes motivés à inscrire l'Inde du Sud à notre prochain planning "voyage".
Nous partons le matin en bateau pour deux
plongées, en général le long de parois coraliennes abruptes et profondes. Les
photos qui parsèment ce texte vous parleront aussi bien que les mots de ce que
nous voyons.
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A bord du "Sylvia", prêts à sauter à l'eau. |
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A marée basse, la mangrove se découvre ... |
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et nous donne rendez-vous avec Freddy le frog-fish |
Léo, notre dive master de 25 ans, qui
enfile ses palmes comme des mules par-dessus ses tongs, a la fâcheuse manie de
nous montrer de minuscules organismes ou crustacés de quelques millimètres
seulement. Thierry et Edith ont beau lui expliquer que ça n’est plus adapté à
leur vue déficiente de presbytes, il est vraiment passionné par cette
micro-faune qu’il veut à tout prix nous faire découvrir. Pour les prochaines plongées, nous allons devoir
investir dans un masque à notre vue !!!
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Nous sommes dans l'univers du petit ( < 5cm ) |
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il a dansé devant nos yeux durant 5 minutes, absolument magique ! |
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Les nudibranches sont les préférés de nos 2 apprentis plongeurs ! |
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Le crabe orang-outan à les pattes velues. |
Thierry va réaliser un autre de ses rêves
sous-marins : aller guetter les minuscules poissons mandarins multicolores qui
ne se montrent qu’une fois par jour.
Et puis, le compte à rebours a commencé et,
inconsciemment, nous nous surprenons à parler des “dernier(e)s” du voyage. Les
plongées à Bunaken en font partie, c’est pourquoi, Thierry offre à toute la famille
une “toute dernière” plongée d’après-midi, que nous dégustons lentement et
méticuleusement.
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Lui, il sait se camoufler en feuille (Leaf scorpion fish). |
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Carré et mignon, le box fish. |
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Regardez la bonne bouille rigolarde du Pufferfish ... |
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alors que nous avons fréquenté ce sea shake si dangereux (mortel). |
A l'unanimité, notre famille de poissons préférée : les balistes
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Ceux là vivent en bande (red booth triggerfish), |
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Ces gros Yellow Margin sont plutôt solitaires, |
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Les balistes à queue rose sont d'une élégance extrême. |
Nager à côté des tortues apporte toujours de la sérénité (même à Thierry...).
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La Der des Ders ! |
Et n'oublions pas que nous nageons au milieu d'un jardin merveilleux :
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les grosse éponges, |
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et les gorgones. |
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Edith adore, elle trouve que cela ressemble à de la porcelaine. |
Mais pourquoi partir si vite à peine
remontés du récif ? Les chambres sont toujours libres ; nous décidons donc de
profiter une journée de plus de cet environnement privilégié à observer les
fonds en snorkelling, à buller au bord de la super-piscine et admirer le coucher du soleil au village.
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