vendredi 3 août 2012

Dernier site de plongée : Bunaken… 31 juillet au 4 août


"Bintang" signifie "étoile"

Le bus nous dépose à l’aéroport de Macassar à 4H30 du mat (il n’est même pas ouvert !). Il va falloir tuer le temps jusqu’à l’heure de l’enregistrement – 10H30 – car notre avion pour Manado ne part qu’à 12H30…  En plus, comme nous sommes en plein Ramadan, il n’y a pratiquement rien à manger dans les bars –ni breakfast, ni sandwiches ! Bon an, mal an, nous ne nous débrouillons pas si mal puisque nous sommes les derniers à embarquer dans le vol Air Lion pour Manado qui décolle avec un quart d’heure d’avance.
4H30 du mat, bon pied bon oeil !
Bunaken = l'île en boomerang devant l'île volcan.
De Manado, nous n’avons pas retenu grand chose, si ce n’est que les femmes portent presque toutes des pantalon “slim” et des stilettos (chaussures à très hauts talons aiguille pour les béotiens), que la ville est très moderne, voire industrielle, et qu’il y a des églises partout : chouette, on va pouvoir manger à toute heure ! En effet, un émissaire de “Two Fish Divers”, le centre de plongée auprès duquel nous avons réservé un petit séjour de trois jours, nous cueille dès la sortie de l’avion. Il nous conduit au port, d’où nous embarquons pour l’île de Bunaken, rendue célèbre par ses paradis sous-marins.

Le village de Bunaken avec son impressionnante église tarabiscotée.
Chez “2 Fish”, on a l’impression d’arriver à un stage UCPA : nous sommes huit nouveaux-venus, à nous installer autour d’une table pour remplir des paperasses d’inscription et subir successivement les briefings “règlement intérieur de l’hébergement” et “organisation des plongées quotidiennes”, avant de procéder à l’essayage des scaphandres et de nous voir attribuer nos chambres. Normal, ici, c’est anglo-saxon (nous sommes les seuls français), efficace, financièrement pénalisé si les règles ne sont pas respectées (vous vous souvenez du "make money" australien) et ça ne badine pas avec la sécurité !
Ceci étant, l’endroit est magnifique, très calme, le personnel indonésien est évidemment adorable, la bouffe est bonne, la chambre est organisée “à l’indonésienne” avec les critères minimum de confort occidental, donc c’est parfait ! Les pensionnaires, des plongeurs hyper fans et hyper sérieux, n’ont pas l’air d’avoir fait l’école du rire, mais on va bien réussir à en dérider quelques-uns…

Ce Dragon maigre n'a pas de nom, mais se sent chez lui;
il nous rappelle le nôtre que nous allons retrouver dans 15 j.
Bruce, Tamar, Terah & Hans
Nous sympathisons notamment avec une famille indienne (d’origine néerlandaise et américaine) – un couple et ses deux grands garçons – dont une grande partie de la vie est consacrée à aider la population de leur village : il est médecin et elle a créé un atelier d’artisanat pour les femmes défavorisées et dont les productions sont distribuées dans le monde entier via un réseau de commerce équitable. Cette famille est brillantissime, mais si modeste : c’est tellement enrichissant de les connaître mieux ! Nous sommes motivés à inscrire l'Inde du Sud à notre prochain planning "voyage".
Nous partons le matin en bateau pour deux plongées, en général le long de parois coraliennes abruptes et profondes. Les photos qui parsèment ce texte vous parleront aussi bien que les mots de ce que nous voyons.
A bord du "Sylvia", prêts à sauter à l'eau.
A marée basse, la mangrove se découvre ...
et nous donne rendez-vous avec Freddy le frog-fish
Léo, notre dive master de 25 ans, qui enfile ses palmes comme des mules par-dessus ses tongs, a la fâcheuse manie de nous montrer de minuscules organismes ou crustacés de quelques millimètres seulement. Thierry et Edith ont beau lui expliquer que ça n’est plus adapté à leur vue déficiente de presbytes, il est vraiment passionné par cette micro-faune qu’il veut à tout prix nous faire découvrir. Pour les  prochaines plongées, nous allons devoir investir dans un masque à notre vue !!!
Nous sommes dans l'univers du petit ( < 5cm )
il a dansé devant nos yeux durant 5 minutes, absolument magique !
Les nudibranches sont les préférés de nos 2 apprentis plongeurs !
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Le crabe orang-outan à les pattes velues.
Thierry va réaliser un autre de ses rêves sous-marins : aller guetter les minuscules poissons mandarins multicolores qui ne se montrent qu’une fois par jour.

Et puis, le compte à rebours a commencé et, inconsciemment, nous nous surprenons à parler des “dernier(e)s” du voyage. Les plongées à Bunaken en font partie, c’est pourquoi, Thierry offre à toute la famille une “toute dernière” plongée d’après-midi, que nous dégustons lentement et méticuleusement.
Lui, il sait se camoufler en feuille (Leaf scorpion fish).
Carré et mignon, le box fish.
Regardez la bonne bouille rigolarde du Pufferfish ...
alors que nous avons fréquenté ce sea shake si dangereux (mortel).
A l'unanimité, notre famille de poissons préférée : les balistes
Ceux là vivent en bande (red booth triggerfish),
Ces gros Yellow Margin sont plutôt solitaires,
Les balistes à queue rose sont d'une élégance extrême.
Nager à côté des tortues apporte toujours de la sérénité (même à Thierry...).
La Der des Ders !
Et n'oublions pas que nous nageons au milieu d'un jardin merveilleux :
les grosse éponges,

et les gorgones.
Edith adore, elle trouve que cela ressemble à de la porcelaine.
Mais pourquoi partir si vite à peine remontés du récif ? Les chambres sont toujours libres ; nous décidons donc de profiter une journée de plus de cet environnement privilégié à observer les fonds en snorkelling, à buller au bord de la super-piscine et admirer le coucher du soleil au village.
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