mercredi 25 janvier 2012

Le Nouvel An chinois : un pétard mouillé... 23 Janv



La matinée débute par 2H. d’attente à l’Ambassade de Birmanie pour nos demandes de visa.
Des orteils aux bouclettes : 45 m !
L’impressionnant bouddha couché de 45m. de long du Wat Po s’insère dans un magnifique environnement de chedis (stupas) en mosaïque; une multitude de statues dorées de disciples du Bouddha rendent ce temple très impressionnant; des écoles font même partie de l’enceinte, qu’elles concernent des enfants du primaire ou la célèbre école de massage traditionnel. 

Dans un temple ou la foule est moins dense, Thibaud dépose sa première feuille d’or. Thierry ne comprend pas pourquoi dans ces temples se cotoient à la fois les représentations du bouddhisme thaï et d’autres d’influence chinoise.
Retour en bateau puis à pied en traversant le quartier des mécaniciens; sur les trottoirs s’entassent des boites de vitesse de camion.





Un moment de grande sérénité



Vers 19H., équipés de nos dragons de papier multicolores achetés la veille, nous partons avec Denis vers Chinatown pour célèbrer le Nouvel An Chinois; c’est l’année du Dragon, ça va être grandiose !.

L'unique dragon de la soirée
Bien sûr, l’ambiance est très animée car la foule, hyper dense, arbore majoritairement des habits rouges, parfois traditionnels, pour honorer l’année du Dragon; bien sûr, dans les temples, de nombreux thaïs-chinois allument des batons d’encens et prient , en particulier pour obtenir une bonne année riche en amour et argent; bien sûr la décoration des rues est impressionnante et les chinois se photographient sans arrêt.
La Parade est annoncée; les cordons de policiers se mettent en place; nous sommes serrés comme des sardines au 1er rang, plein d’espoir; après une heure d’attente, la parade se résumera au défilé d’un cortège d’officiels, dont la Princesse Royale, suivie d’un certain nombre de grosses voitures et d’un bus qui a failli nous écraser. Grande déception !
Finalement nous ne verrons qu’un seul Dragon de papier; même pas le classique lion humain dansant, ni un seul pétard; nous rentrons déçus par cette méga-foire-à-tout; même si le sens du commerce des chinois n’a jamais été discutable, Thierry trouve que, en 20 ans, l’aspect commercial s’est substitué aux traditions.

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