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Dans notre rue, on prépare les offrandes pour le Nouvel An Chinois |
On se perd dans les venelles de Chatuchak séparant
les 9000 stands, boutiques et gargottes, on serpente de fringues pas chères en
bouquinistes, de vaisselle en lapins nains, d’antiquités en artisanat local, on
consomme un verre de jus d’orange par-ci, une assiette de nouilles sautées par
là…
Et on rentre morts de fatigue avant qu’il
ait fait trop chaud et fiers de ne pas avoir craqué pour toutes les bricoles
qui nous ont fait envie. Thierry et Edith, qui avaient déjà parcouru ce marché
il y a 16 ans, ressentent qu'il a gagné en hygiène (fini les mauvaises
odeurs des détritus jetés au sol, les coqs de combat sous leurs cloches d’osier)
et devient plus haut de gamme ou destiné aux touristes mais garde cependant une
certaine authenticité; ainsi, les enfants sont fascinés par un sculpteur de
fleurs de lotus dans des blocs de savons.
Pendant que Thibaud et Vincent travaillent
leurs cours du Cned, leurs parents vont rencontrer Muriel & Thomas qui ont
plaqué leurs jobs des cadres parisiens pour ouvrir un resto français, Le Petit
Zinc, dans le quartier de Sukhumvit; nous admirons avec beaucoup de respect
cette audacieuse expérience débutée en juillet 2011 dans un pays où lire et
parler le thaï est un véritable obstacle.
Dans Chinatown, les préparatifs du Nouvel An
du lendemain vont bon train et l’on frise la surchauffe : il nous faudra plus
de 2 heures pour que notre diner soit servi dans un restaurant éphémère de rue
! Quelle agitation !
Cette ambiance de fête est assez fantastique et irréelle:
vendeurs à la sauvette et fabriquant de jus de grenade frais cotoient les
monteurs de décor qui suspendent des banderoles et lampions rouges au dessus de
l’avenue. C’est un véritable plongeon dans un tourbillon de saveurs, de
senteurs et de couleurs !
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