Le premier de nos vols Air Asia –
apparemment la compagnie incontournable des “tourdumondistes” – se passe très
bien. A l’aéroport de Phuket (Thaïlande), le ton est donné : il faut marchander
le taxi ! Exercice réussi pour le tiers du prix demandé.
Celui-ci nous dépose devant les chambres
d’hôtes où nous allons passer 6 nuits. Ouf, elles sont grandes et pleines de
lumière ! Au bar du rez de chaussée, Andrew, vieil écossais dégingandé, sec et
blanc de poil, nous accueille au milieu de sa clientèle internationale
(prédominance russe, néanmoins, mais rien d’étonnant puisque Madame Andrew est
ukrainienne !) et de ses “filles” quelques jeunes thaïes au minois de chat
employées au service (et probablement plus si affinité une fois la nuit tombée
?).
Par hasard (enfin, c’est quand même un peu
pour lui que nous avons choisi cette destination), le soir de notre arrivée,
nous tombons sur Michel, rencontré à Auckland en octobre dernier, installé ici
depuis 2 ans ½ pour louer voitures et scooters. Bonne aubaine, ce sacré
baroudeur a de bons plans à nous donner, ce que nous acceptons avec plaisir car oui, il faut qu’on s’adapte :
La plage de Yanui calme au petit matin (après adaptation) ... |
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au fait que nous débarquons
pendant la “peak season” (la pleine saison) , que les plages sont bondées
d’occidentaux (là encore, russes en majorité) l’après-midi , bien qu’en plein
cagnard : il va falloir revoir le rythme des journées car cette confrontation
brutale au tourisme de masse ne nous séduit pas du tout,
... la même à 15H., bondée ! |
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au rythme des cours CNED de
4ème, car malgré toute notre bonne volonté et les efforts de Thibaud, nous
accusons toujours un fâcheux retard : Thierry sort de ses gonds et contraint
l’intéressé (et par là même l’ensemble de la famille…) à 6 heures minimum de
travail par jour . Mesure peu populaire,
mais salutaire,
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à la cuisine épicée. Même
Edith, qui croit son palais mieux immunisé, en attrape des sueurs froides alors
qu’elle a commandé “medium spicy” ! Nous nous résolvons à demander
systématiquement “no spicy”… Quant à Vincent, il contourne le problème en
adoptant le mono régime “riz vapeur”
- à la circulation dense et anarchique
sur la route: voiture, très nombreux scooters, side-cars bricolés ou même bus coupant
la ligne blanche pour doubler en 3°
file à toute vitesse ; nous retrouvons immédiatement et avec plaisir nos habitudes parisiennes
en louant des scooters pour se faufiler au milieu de ce capharnaüm.exemple typique de véhicule rencontré sur les routes thaïlandaises |
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