Thuan notre guide dans les longs de Thonburi |
Les moines entretiennent eux mêmes les nombreux temples |
A fréquenter les hôtes de la guest house,
dont nous sommes maintenant les plus
anciens clients, on glane une foule de bons tuyaux… Thuan, par exemple est un
franco-vietnamien, installé en Thaïlande, qui se bat pour sauvegarder
l’authenticité des paysages de klongs (réseau inextricable de canaux qui
s’étendrait, dit-il, à l’ensemble du pays, du Sud, en bord de mer aux montagnes
du Nord). A ce titre, il a créé une association pour aider les habitants qui
restent, principalement des personnes âgées, à maintenir leur capacité à se
déplacer en bateau en réparant ceux-ci.
En effet, actuellement, le bateau est le
seul moyen de transport dans cette zone complètement marécageuse et dénuée de
routes. D’ailleurs les personnes actives, que les inondations de l’automne
dernier n’ont pas dissuadé de rester, partent travailler le matin dans leurs
petites embarcations à fond plat et moteur “longue queue” jusqu’à la première
station du métro aérien. Quant aux jeunes, ils sont comme ceux du monde entier
et vont maintenant s’établir ailleurs, plus près du centre moderne.
Ainsi, dans ce quartier de Thonburi, ancienne
capitale du royaume pendant 15 ans, qui n’est même pas encore la banlieue de
Bangkok bien que nous ayions mis une heure à l’atteindre, la vie s’est figée
dans les années 70.
Nous embarquons avec Thuan, un élégant
quinquagénaire, ancient journaliste, d’une grande culture et à l’impeccable
français, dans l’un de ces bateaux traditionnels. La balade durera plus de
trois heures avec arrêts pour une soupe au marché, au temple des moines
boulangers dont le pain nourrit exclusivement les énormes poisson-chats du
klong, qu’il est interdit de pêcher dans un endroit sacré et qui grouillent
tellement qu’on pourrait traverser en marchant dessus…
Nous déposerons aussi quelques sucreries à une vieille dame qui vit seule dans une barraque complètement isolée par l’eau et ne sort jamais : à ce moment, notre coeur se serre…
Poissons chats |
Nous déposerons aussi quelques sucreries à une vieille dame qui vit seule dans une barraque complètement isolée par l’eau et ne sort jamais : à ce moment, notre coeur se serre…
Maison totalement isolée de notre mamie nonagénaire |
La superette : le lieu ou on échange les potins du quartier |
Maison de teck abandonnée |
Surtout après le bon diner que nous effectuerons le soir même :
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