mardi 31 juillet 2012

Mariage catho à 16.000km de Rome … 28 juillet


Thibaud, en vrai scout, s'essaie à la
construction éphémère toraja
Pas content le Thierry et il le fait savoir !
Nous avons payé pour 2 chambres catégorie “de luxe” ; au lieu de cela nous n’avons même pas de lavabo dans la salle de bain ; les toilettes ne fonctionnent pas et il faut mélanger dans une casserole en plastique l’eau chaude et l’eau froide pour prendre sa douche.
Bien sûr, comme presque toujours en Asie, tout s’arrange.; et ce soir, nous dormirons bien en chambre “de luxe” au Rantépao Lodge.
Départ pour Lémo, avec ses tombes troglodytes, ses tau-tau et ses rizières ; il s’y prépare un mariage sur deux jours.
La cuisson "en tubes de bambou" des "pa'piong", recette typique
C'est pas l'heure de l'apéro, mais le tuak est gouleyant !

Atelier de sculpture des tau tau de bois

En chemin nous repérons des femmes bien habillées sur leur “motorbike” ; nous demandons à notre guide de les suivre. Et là, par chance, nous arrivons en “guest star” quelques minutes avant le début d’un mariage catholique en plein pays Toraja. Un festival de couleurs, avec son cortège d’enfants et de demoiselles d’honneur accompagnant les jeunes mariés jusqu’à leur estrade temporaire décorée dans le plus pur style Toraja !

Edith aussi aime le tuak, ça vous étonne ?

Nous nous incrustons à peine et déjà, sommes pris sous l’aile d’Hana qui a vécu 8 ans à New York avant de revenir au pays.
Durant les discours officiels, les invités boivent le tuak ; l’orateur destine même un petit mot en Anglais à notre attention, les seuls occidentaux à assister à la fête.
Un petit coup d’orchestre local, interpretté par les enfants de l’école du village, le tout accompagné par des danses en costume traditionnel et hop, en deux temps trois mouvements, les mariés quittent leurs habits occidentaux pour leur tenue de lumière aux couleurs du pays.

Repas, serre-pince et à 15heures, c’est plié, tout le monde rentre chez soi !
Avec Hana (en vert), notre nouvelle amie toraja.

Ce qui nous laisse le temps d’acheter un kriss (couteau) Toraja pour Vincent et d’aller voir les “baby grave”.
Les bébés décédés étaient "enterrés" assis dans les arbres.
Cerceuils anciens et tau-tau dans une grotte et ...
leur version contemporaine en pleine campagne.
La vendeuse de couteaux sculptés et son client.
Partie de foot dans un village Toraja : des souvenirs pour nos 2 gars !
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2 commentaires:

  1. Je préfère de loin les mariages aux enterrements.
    Encore merci de nous faire partager tout ça...
    Jean-Michel

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  2. Le tuak c'est le coup de bambou !

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