Lombok : Senggigi, la verdoyante… 3O juin, 1er et 2 juillet

Assez incroyable ! Aujourd'hui on célèbre tout ce qui
contient du métal : d'où l'offrande au poste de pilotage du bateau rapide

Prière des femmes à la mosquée.
Notez les tongs

Changement en douceur de Bali à Lombok : les deux îles ont bien des points communs. La différence la plus notable serait la religion. En effet, 90% des habitants de Lombok sont musulmans ; oui, mais Sasak ; ce qui a l’air de metre un sacré bémol à la loi de la charia. OK, il y a les mosquées, le muezzin et quelques femmes voilées, mais l’Islam sasak, teinté d’animisme, semble faire bon ménage avec l’hindouisme balinais, en témoignent les cérémonies où les deux communautés se cotoient dans la joie. Pour prouver la souplesse des sasaks, nous citerons aussi Yakoep, notre hôte dans ses bungalows familiaux de bord de plage, qui n’hésite pas à se servir un bon Whisky à la nuit tombée, sans scrupule apparemment.

Côte Ouest de Lombok

Pura Batu Bolong, temple balinais.

Un mariage ; elle est radieuse, non ?

Des cérémonies, nous en verrons d’ailleurs beaucoup, notamment en ce dimanche où nous décidons de partir, en scooter, découvrir la verte campagne au pied et dans les premières pentes du volcan Rinjani (3720 m). Parlons-en de celui-ci, il restera caché toute la journée derrière de gros nuages et nous ne le verrons pas. Pourtant, Edith avait misé sur cette balade pour séduire et convaincre le reste de la famille, très réticente, de tenter quelques jours plus tard l’ascension jusqu’au cratère… C’est raté !

Un concert de rock Sassak ambulant en plein village paumé.

La forêt vierge sur les pentes du volcan Rinjani.

Tant pis pour le volcan, nous apprécions le vert éclatant des champs et de la forêt primaire, qui reprend ses droits dès l’entrée du Parc National du Rinjani.

Pas de dimanche pour les commerçants et les clients des marchés qui sillonnent les routes dans de petites carrioles à cheval ou cidomo.

Petite leçon sur le cycle du riz :

Pas de dimanche pour les paysans qui moissonnent, battent, repiquent le riz et sarclent le tabac.

La culture du tabac est omniprésente

L'herbe à vache

Fabrication et séchage de tuile, une par une !

Départ pour la pêche au crépuscule

Tous les villages, les champs, les chemins grouillent de monde, au point que les embouteillages du retour sur Senggigi nous semblent pires que ceux de Canapville le dimanche soir, quand les parisiens reprennent l’autoroute de l’ouest !

Et quelques images de notre passage à Senggigi :

Au "Jo Je Bungalow" :

La teuf avec Yakoep

Le lendemain au réveil

L'heure du "Kopi Lombok" au Pura Lingsar.