jeudi 29 septembre 2011

Le Mordor : sur les traces des héros du Seigneurs des Anneaux ... 27 & 28-9



Nous arrivons en fin d’après-midi dans le parc national du Tongariro, dont nous savons (les 3 fans du film – Thibaud, Vincent et Edith – s’étant procuré le guide des lieux de tournage) qu’il a illustré le Mordor dans le Seigneur des Anneaux. Froid de canard, nuages bas… Nous garons les campervans (Maud et Damien sont toujours avec nous) devant la ligne de chemin de fer et sa minuscule gare, Thierry nous ayant assuré que le “spot” nous réserverait la meilleure vue si le plafond venait à se déchirer…  Nous ne nous laissons pas abattre et allons nous réchauffer, manger de bons plats roboratifs et passer une très bonne soirée au Schnap’s, le seul bistro ouvert du coin. Style resto de station de sports d’hiver, l’endroit accueille de nombreux skieurs NZ qui se régalent des dernières neiges de la saison et nous incitent à les accompagner.



Réveil mercredi : 5°C, mais ciel bleu pur au petit matin sur lequel se détachent les sommets des volcans enneigés. Nous ferons donc une randonnée de cinq heures dans un paysage volcanique d’une étrangeté et d’une beauté à couper le soufflé.
Frodon et Sam devant la montagne du Destin !

Nous plaisanterons souvent en disant qu’il nous rappelle… le film de Peter Jackson !




Un hôtel immense , au style britannique implacable, construit dans les années 20, se dresse au départ des randonnées. Il a abrité les pionniers du ski dans le coin puis l’équipe de tournage et les acteurs du Seigneur des A. Nous ne manquons pas de venir nous vautrer dans les moelleux fauteuils de ce lieu mythique pour y goûter une coupe de “bulles” made in NZ. 





Tout est délicieux après une telle journée de plein air, dans le froid coupant de la montagne !

The Lost World ... 25 & 26-9



La pluie est revenue, comme chaque dimanche en Nouvellle Zélande, alors nous nous abritons dans un aquarium panoramique au milieu de requins et traversons, en chenillette des neiges, un espace réservé aux pingoins dans leur milieu naturel.
Mais surtout, Edith trouve le temps d’aller chez le coiffeur (les commerces sont ouverts 7j./7), ce dont elle rêvait depuis longtemps. Ouf, 10 ans de moins sans les impitoyables cheveux gris !


Lundi, nous retrouvons Damien & Maud après avoir visité une ferme de Kiwi (l’oiseau)
Pour aller descendre en rappel (100m. au dessus du vide) dans le monde perdu des grottes de Waitomo. Avec nos combinaisons bleues de plombier, nous crapahutons ensuite  pendant 3 heures dans les boyaux sous-terrains, dont le plafond est pailleté de vers luisants, escaladons des échelles de fer… Dans ces profondeurs et cette humidité, les appareils photos ne sont pas bienvenus. La photo nous montre donc après l’effort, à l’heure du réconfort, où nous improvisons un BBQ (il fait moins de 10° dehors !) et rentrons vite dîner dans la cuisine surpeuplée de français du camping.

Go the All blacks: WE “tout rugby” … 24-9


Premier WE à Auckland: afin de prendre le poul de la ville, nous décidons d’arriver tôt. Pas de problème pour le réveil, tous les amateurs de pêche sportive du coin se sont donnés rendez-vous là où nous dormons; c’est donc un va et vient ininterrompu de remorques de bateaux entre la rampe de mise à l’eau et notre parking qui nous sort de la couette.
Le Mont Eden est un volcan qui nous offre un panorama exceptionnel sur la ville pour le petit déjeuner; et l’occasion de rencontrer des joggeurs (Français ou NZ) pour rigoler: car la tension monte en vue du choc tant attendu: All blacks-France ce soir à l’Eden Park que nous surplombons.



Nous retrouvons Damien Dubois & Maud ainsi que la famille Coutolleau (d’Hamilton) pour passer plusieurs heures agréables et ensoleillées dans le quartier animé du port; dans les rues les supporters de chaque nation en lice arborent déjà leurs tenues.



Nous investissons le lieu ou nous passerons la nuit : un gigantesque parking temporaire pour camping car: plus de 300 véhicules, majoritairement Français sont alignés au cordeau; incroyable !
Vient le moment de revêtir nos déguisements pour aller au match.  Aux abords du stade, l’ambiance est réellement bon enfant: on y trouve  des Français déguisés en gaulois, parés de drapeaux et maquillés; les NéoZ, sont eux moins exubérants mais  toujours prêts à rigoler avec nous.
Il fait beau et doux (ce qui est rare en ce moment) et tous les ingrédients pour un fête grandiose sont réunis.. Quelle ambiance hors et dans le stade ! On danse , on rit; on se parle entre inconnus.
Le stade mythique d’Eden Park est plein à craquer au moment des hymnes; nous sommes entourés des fans All Blacks très sympas.




Comme vous le savez, après 10minutes de domination des bleus, la machine impitoyable All Blacks se met en marche: ils marquent successivement 3 essais et nous craignons de voir notre équipe sombrer; mais elle résiste et le score final (37-17) reflète bien le match et la réelle difference de niveau; mon Dieu qu’ils sont forts (et en plus certains très beaux, d’après nos dames).

lundi 26 septembre 2011

Une rencontre authentique … 23-9



Thierry:”A 6H. du matin je sors du camping-car et je tombe nez à nez avec un maori accompagné de son chien et de trois veaux. La conversation s’engage: il s’appelle Penn, vit en quasi-autarcie avec quelques membres de sa famille, totalement isolé de tout village; il m’emmène promener ses veaux, nourrir ses cochons, ramasser ses filets posés la veille au soir, m’invite dans sa maison (sans électricité) à prendre un thé. 



Il est 7h30 quand je vais réveiller le reste de la famille et leur raconteur ma rencontre. Invité à prendre le café dans notre roulotte, Penn nous apporte un des poissons  fraîchement ramassés et qu’il a eu le temps de fumer. 



Edith et les enfants sont d’abord étonnés par l’aspect rustique de notre hôte mais très rapidement le courant passe; si bien que nous partons tous les 5 pour une partie de pêche (un des rêves de Thibaud durant ce voyage).
Généreux et altruiste, Penn est triste de voir qu’aucun de ses 9 enfants (issus de 3 femmes différentes) ne viendra vivre sur les terres de leurs ancêtres.
Et nous, nous sommes tristes de quitter cet homme qui nous laissera un fort souvenir.


Le déjeuner devant  la baie et la dune géante d’Omapere nous laissera lui aussi une image éblouissante; plus Sud, la forêt de Kauris est elle aussi magique: le plus gros fait 51m de haut et 17m. de circonférence

Un grand moment de l’histoire Kiwi … 22-9


Difficile de quitter la Bay of Islands sans marcher sur les traces (ou plutôt les greens) des acteurs du traité de Waitangi en 1840, acte fondateur de la relation entre les maori et les colons dans la jeune histoire de la NZ. Comme ça n’est pas complètement simple, pour les details, on vous laisse vous référer à internet…




Zut, il pleut, mais ça donne un charme tout anglais à la maison de bois et son jardin plein de fleurs et une solennité aux esprits maori grimaçants de la grande sale de réunion  (marae).
Du coup, c’est un peu tard que nous reprenons notre progression continue vers le Nord et nous n’atteindrons pas le Cap Reinga, pointe septentrionale ultime. Nous nous régalerons néanmoins d’une belle balade – à pied et en camion – sur  l’infinie Ninety Mile Beach.


Rouler sur une plage de 90 miles, un vrai plaisir !




Thierry nous trouve, dans le noir, un camping sauvage au bout de 10 km de piste

Magic Bay of Islands … 21-9



A Russel tout mignon, un charmante NéoZ fait visiter une de club privé de pêche  sportive typiquement british avec photos, trophées etc d’espadon et autres gros poissons de la Bay
Nous prenons le bac pour trouver notre super mécanicien-sauveur, George, à Pahia: en 2 temps & 3 mouvements, il nous rèpare notre tuyau alors que nous pensions devoir rester ici 2 jours en attendant la pièce de recharge.




Du coup, pour fêter cela, nous partons à 40 noeuds sur le “Mack Attack” traverser la Bay of 
Islands: secoués, ballotés, mouillés, mais “super fun, trop bien” dixit nos 2 boys. 

mercredi 21 septembre 2011

C'est la cata ! 20-9

Progressons toujours vers le Nord ... Whangarei d'abord, histoire de diagnostiquer les problèmes de la tablette de lecture ... La vue et les chutes valent quand même le détour.
Les bétises commencent alors que nous atteignons la côte de Tutukaka (drôle comme nom, non ?): nous reculons le van dans un mur de pierre (certains reconnaîtront que ce n'est pas la première fois...). Le pare-choc du camperVan n'aime pas !

Whangarei falls

Pauvre véhicule, il ne sait pas encore ce qui l'attend ! Nous arrivons en vue de la Bay of Islands, qu'Edith trépigne d'impatience de voir, et, pour être le plus loin possible de toute civilisation, nous empruntons une route gravillonneuse (piste NZ), ce qui est formellement interdit par notre loueur...
Enfin, ayant trouvé le terrain idoine, un camping vide à 10 NZ$ la nuit pour l'électricité à volonté, Thierry rate le poteau d'entrée. Résultat: peinture toute grattée & embout d'évacuation des eaux usées arraché ...
Des terrasses pour les moutons ?

La bake of Islands ... elfin !


On culpabilise, on stresse malgré une nuit super étoilée, mais GLACIALE (bloody freezing, qu'ils disent ici).

Lundi pluvieux … 19-9



Au réveil nous découvrons la marina de Gulf Harbour est truffée de voiliers de régate et les matinaux qui partent travailler à Auckland en Ferry.

Voyez la fixation de la quille !


La tablette de lecture achetée la veille est hors service et pas compatible avec le Mac: c’est l’occasion de tester notre pratique de l’anglais technique: ça passe, surtout grâce à la gentillesse des NéoZ.
Le stop pour la nuit à One Tree Point nous permet de confirmer que la construction des nouveaux lotissements s’opère autour de terrain de golf; d’autre part l’activité liée à l’exploitation du bois (pin) est intense: demande chinoise et reconstruction du Japon obligent.