lundi 30 juillet 2012

Refus en série…23 juillet

La ville de Maumere ne devait représenter qu’une étape pour préparer la fin de notre voyage.
Beni, le gérant de la Gardena guesthouse (économique et calme) avait assuré à Edith par téléphone que notre prolongation de visa serait une formalité. Mais ce sera un échec cuisant : nous passerons plusieurs heures au Kantor Imigrasi (bureau d’immigration) à expliquer notre volonté de prolonger notre visa touristique ; dotés d’une lettre en bonne et due forme d’un “sponsor” (caution écrite d’un indonésien), nous pensions être armés pour obtenir le tampon salvateur ; premier refus de Frendy au comptoir.
Nous demandons à rencontrer “Max” le big boss du bureau d’immigration; nous pleurnichons, jouons la comédie, mais rien n’y fait, il affirme qu’il est impossible de prolonger une seconde fois notre visa “on arrival de 30j.” obtenu le 28 mai à Sumatra, et qui s’achève le 26 juillet. La seule solution serait d’aller en avion à Kupang (île de Timor Ouest), faire un aller et retour à Dili, sur Timor Est indépendant ; coût de l’opération estimé: environ 600€ et probablement 5 à 8 jours perdus car les avions sont déjà pleins.
Un rapide calcul nous indique que rester sur le territoire indonésien sans visa nous imposerait de payer une amende de 12 millions de Rupiah (1.000€) lors de notre départ de Bali le 10 août. Alors, en désespoir de cause, dans cet Etat reputé corrompu, nous proposons 2 millions de Rupiah de pot de vin ; le gros Max semble réceptif à notre offre mais après appel à son chef, refuse. Serions nous tombé sur le seul fonctionnaire indonésien incorruptible ? Pas de chance ; en tout cas, nous quittons bredouille le bureau d’immigration, terriblement déçus et Thierry dans une humeur de chien.
Pourtant, avec ses volcans...
Et maintenant, que faisons-nous pendant  les 20 jours qui nous restent ?
avec sa plage de rêve,...
Plonger sur l’île d’Alor, 200km plus à l’Est de Flores ? Bonne idée car sa réputation est excptionnelle. Mais la liaison maritime semble difficile et les centres de plongée sont tous complets.
Plonger ici, à Maumere ? Thierry avait tant aimé il y a 21 ans les fonds sous-marins de la région, un an avant le Tsunami de 1992. Mais là encore, pas de place à l’Ankermi l’unique centre de plongée fiable sur les deux qui existent, le Sea World Resort n’ayant pas de matériel à la taille des enfants.
Maumere avait bien du charme !

Les écoliers de Maumere.
En mob sur la seule route du coin à repérer ces centres de plongée et les hôtels, minables et complets, susceptibles de nous accueillir, nous aurons à peine jeté un coup d’oeil sur les magnifiques volcans, îles et plages qui la bordent. Heureusement, les garçons auront bien profité de la plage du Sea World avec leurs trois copines néerlandaises. Ces jeunes filles de 5, 8 et 10 ans commencent en effet avec leurs parents un tour du monde de 1 an ½.
Le jeu de carte aura duré 1 an ! Fatigué...
Thierry aura passé sa journée à fumer, râler et s’énerver (même de mauvais poil devant le coucher du soleil, c’est dire !) ; heureusement, il retrouvera le sourire en enchainant sa 8° victoire consécutive (un record) au “Président-trou du c..”, le jeu de cartes qui aura égayé nos soirées pendant un an.

Nous avons prolongé notre séjour au Gardena. Maintenant, nous avons reçu plein de conseils et de (trop) nombreuses solutions s’offrent à nous ; néanmoins nous nous endormons pas très avancés dans nos possibilités…

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