lundi 30 juillet 2012

Macassar, la légendaire… 26 juillet


C’est vrai que ce nom évoque la route des épices, les grands galions portugais, les guerres de possession… un monde d’exotisme à la Pierre Loti et d’imaginaire orientaliste.
Pourtant l’immense Macassar (également baptisée Ujung Pandang), n’incarne plus rien de son glorieux passé, si ce n’est d’être un port moderne impressionnant.

Il nous faut très peu de temps pour visiter les “must” et trouver des sweat shirts bon marchés pour Thierry et Thibaud.
Macassar: la moderne
ou la rue des bijoutiers, authentique.
Nous nous attardons cependant sur le port des “bugis”, ces énormes voiliers de bois dans les cales desquels, ce jour-là, on charge à dos d’homme ciment, sucre et cacao à destination de Bornéo ou des petites îles de la Sonde.
Selon la distance à parcourir, des tailles de Pinisi différentes.
Chargement de cales 100% à dos d'hommes par 35°C en plein Ramadan.

Après avoir passé l’après midi au bord de la piscine d’un hôtel de luxe défraîchi, nous prenons ce soir le bus de nuit. En effet, Thierry a “dealé” avec Johanis, représentant d’une petite agence de voyage qui nous avait harponné la veille dès l’aéroport. Comme nous avons dépensé pas mal d’énergie à organiser notre changement de programme, nous sommes heureux de nous laisser porter quelques jours en Pays Toraja.
A peu près à l’heure dite, nous quittons Macassar dans le plus grand confort jamais connu ni espéré : le bus est vraiment “grand luxe” avec sièges couchette, couvertures et oreillers ; pas de télé hurlante, ni de tabourets de plastique dans l’allée centrale !


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1 commentaire:

  1. La grande classe les amis...
    Mais est-ce que je n'apercois pas là LE fameux petit haut.... ;o)

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