mardi 11 décembre 2012

4 mois plus tard, le Bilan... 12 décembre (12/12/12)


Alors que, dans les kiosques, les périodiques commencent tous à titrer sur le « Bilan 2012 », il est grand temps d’agir…



Quel pays avez-vous préféré ?

Et maintenant, quels sont vos projets ?...

… sont les questions que l’on nous pose le plus fréquemment. Difficile de répondre à la première car nous n’avons préféré aucun pays et nous les avons tous préférés. 

Encore plus dur de solutionner la seconde question car, de projet, et bien : nous n’en avons toujours pas précisément ! Nous accueillons bien volontiers vos idées, mais pour l'instant, pas question de reprendre une boulangerie...



Mais tout va bien : les garçons sont rentrés au collège Danton de Levallois, qui en 3ème, qui en 5ème et nous avons de quoi nous occuper. 
4 septembre 2012 : la rentrée
Le scooter d'Edith paraît poussif après les 110 cm3 d'Asie


C’est vrai que la rentrée des classes a marqué le vrai retour à la routine, avec emploi du temps bien bordé et paperasses à remplir. Au sens propre, nous sommes donc « désoeuvrés » et n’aurions aucune excuse à ne pas clôturer notre blog, qui a quand même fait l’objet de 30 000 visites, par un bilan de l’Aventure.

Le voyage


Nous sommes fiers d’avoir découvert 10 pays (y compris la Nouvelle Calédonie, petit bout de France en Hémisphère Sud), nous en rapportons près 20 000 photos :
21 août 2011, escale à Singapour : c'est parti  pour Cairns !

  • Et son lagon
    Australie du 21 août 2011 (départ de Paris pour Cairns)au13 septembre : Nord-Est et Grande Barrière de Corail (Queensland), Grand Nord (Darwin et les parcs nationaux) et Centre Rouge (Rocher d’Uluru).
    Pour Edith, 1 an de plus en Australie (Kakadu National Park)...
  • Nouvelle-Zélande du 13 septembre au 27 octobre
  • Nouvelle-Calédonie du 27 octobre au 15 novembre
  • Australie again du 15 novembre au 30 décembre : Sud et Ouest
    Pour Vincent, 1 an de plus à Sydney...
  • Singapour du 30 décembre au 6 janvier 2012
  • Thaïlande du 6 janvier au 1er février : Phuket et Bankok
  • Birmanie du 1er au 28 février

    Pour Thierry, 1 an de plus en Birmanie...
  • Thaïlande again du 28 février au 11 mars : de Bankok à ChiangMaï
  • Laos du 11 mars au 7 avril
  • Cambodge du 8 au 18 avril
  • Malaisie du 18 avril au 28 mai
  • Indonésie du 28 mai au 10 août
    • Sumatra du 28 mai au 11 juin
    • Java du 11 au 21 juin
    • Bali du 21 au 30 juin
    • Lombok du 30 juin au 7 juillet
    • Flores du 8 au 24 juillet
      Et pour Thibaud, 1 an de plus en Indonésie (Bajawa, Flores) !
    • Sulawesi (Célèbes) du 25 juillet au 7 août
      Pause à Bali avant le grand retour : on aime tant cette île !
  • Back in Singapore : du 10 au 14 août

Singapore Changi Airport : c'est fini, la boucle est bouclée !
Pourtant, lorsque nous traçons notre périple sur le planisphère, ça ne fait pas beaucoup plus large que le réseau des stations du métro parisien.
Il nous en reste des choses à découvrir dans le monde !

Bilan qualitatif

Nous sommes heureux de n’avoir connu aucun problème qui aurait ralenti notre progression :

  • Aucun problème de santé :
Oui, bien sûr, nous avons fait la connaissance de 2 hôpitaux asiatiques – le populaire à LuangPrabang et le luxueux Raffles de Singapour - pour des séquelles de piqures d’insectes, et chaque membre de la famille a eu au moins sa petite « tourista » bénigne.
La spectaculaire allergie de Vincent

  • Aucun bagage perdu
    Et pourtant, les transports étaient olé olé (Birmanie) !

    • Thaïlande
    Cambodge
  • Aucun retard significatif de vol ou de transport
  • Aucune annulation…
... si ce n’est celle de notre croisière de 5 jours entre Lombok et Flores avec la famille Pagès, mais que nous avons très bien su compenser par une traversée en bus et ferry cheap et haute en couleur suivie d’une fabuleuse croisière-plongée. Donc, pas de regrets.

On est triste, mais on va se retrouver (avec les Pagès)
Le « huis clos » familial

Force est de constater que nous sommes intrinsèquement une famille d’agités, nerveux, gueulards et impatients et que, même au terme de 8 mois de fréquentation de pays zen, bouddhistes, « casse pas la tête »…, nous n’avons pas changé.

Mais nous sommes restés soudés. Les 2 frères se sont parfaitement bien entendus et les parents avaient vraiment une vision commune de l’évolution du voyage (une seule vraie divergence d’envie sur l’ascension du volcan Rinjani à Lombok… Anecdotique !). Nous étions toujours en phase tous les 4 dans notre envie de rencontrer des têtes nouvelles – locaux ou touristes – et de partager nos expériences respectives.

Toujours dans la même direction...

Tropisme marqué vers le Mojito !
No comment...


Le volcan Rinjani, au loin : sommet "arlésienne" jamais atteint

Et surtout, nous avons formé une sacrée palanquée, nous adonnant tous les quatre à la plongée sous-marine de spots fabuleux en spots merveilleux en passant par des spots extraordinaires, et rarement dans une eau à moins de 28 degrés !
Phuket : les débuts des jeunes
Perenthian Islands (Malaisie)
Tioman (Malaisie)

Pulau Weh (Sumatra)





Archipel des Komodo (Indonésie)
Pulau Tulamben (Sulawesi)
Bali

Des chiffres (bilan oblige…)

Nombre de paires de tongs utilisées
Thibaud
Vincent
Edith
5
Le pauvre s’est fait voler sa paire fétiche à minuit sur une plage déserte en Australie
5
Le distrait a réussi a en faire tomber une dans la rivière Chao Praya à Bankok
5
La distraite en a oublié une paire dans une voiture de location en Australie

La tong rafistolée de Thib, en attente de la relève

La tong est une référence, la pièce indispensable à tout bagage de routard : elle est idéale quand il fait chaud, inaltérable quand il pleut et, au risque de ressembler à un japonais ringardissime, on peut même porter des chaussettes dedans quand il fait froid ! Coup de chance : on en trouve partout !

En revanche, même dorées ou argentées, elle ne sont pas admises dans les bars des grands hôtels situés entre 60ème et 82ème étages.

Et, ne soyez pas surpris de ne pas trouver de colonne « Thierry » dans le tableau : Thierry NE PORTE PAS de tongs, qu’on se le dise !

Pertes matérielles
Thibaud
Vincent
Edith
Thierry
Sweat-shirts
3
2
1
Maillots de bain
1 et ½
1
Chaussettes
1
Valise jaune
1
Collier maori
1
Médaille de baptême en or
1
Boucle d’oreille or et diamant
1

On voit la boucle d'oreille...

Elle ne résistera pas au plongeon !
Soins capillaires (fréquence et coût)
Thibaud
Edith
Thierry
octobre
Auckland / teinture / 50€
novembre
Nouméa / coupe / 15€
décembre
Adélaïde / teinture / 50€
Mars
ChiangMaï / coupe / 1.5€
Bankok / teinture / 50€
Avril
Phonsavan (Laos)/ teinture avec produit du marché / 0.8€
Mai
Kuala-Lumpur / teinture / 40€
Kota Bharu / coupe / 3€

Juin
Kuching (Malaisie) / coupe / ?
juillet
Labuan-Bajo (Indonésie) / coupe / 1.15€
Jogyakarta (Indo) / teinture / 15€
Labuan-Bajo (Indonésie) / coupe / 1.15€
août
Manado (Indo) / teinture / 20€


Notez la progression des coûts !
Et, ne soyez pas surpris de ne pas trouver de colonne « Vincent » dans le tableau : Vincent a laissé pousser ses cheveux pendant 1 an, c'était "son challenge" !

Les expressions du voyage
Quand on ne parlait pas anglais ou qu’on ne bafouillait pas quelques mots de la langue locale, c'est-à-dire seulement dans l’intimité, chacun avait ses mots ou expressions récurrentes… sans doute pour garder un lien avec la patrie !

Thierry, l’optimiste, partageait souvent ses craintes : « On ne va jamais y arriver ! » et émaillait chacune de ses phrases pleines de bonne humeur de « Putain » plus ou moins majuscules. Malgré ses  exhortations, il n’a jamais réussi à convaincre le reste de l’équipe de « se coucher tôt pour se lever tôt », ce qui provoquait invariablement le résultat que nous avions « 2 de tension » !

Thibaud, le « Monsieur Relation Publique » de la famille s’attachait très vite aux nombreuses rencontres que nous faisions et nous disait, tout triste, systématiquement lorsque nous quittions un endroit : « il(s)(elle(s)) me manque(nt) déjà ! »

Vincent n’aimait pas obstacles, aussi minimes soient-ils à l’échelle de ses 11-12 ans, y voyant tout de suite « la poisse ». Comme les idées se bousculaient dans sa tête chevelue, il terminait ses énumérations d’un « Et tout et tout… » qui en disait long.

Quant à Madame, qu’elle se cogne la tête dans le camping car, ne trouve pas de bière en pays trop musulman, ou se fasse faire de l’ombre par une raie manta…, elle adorait le juron « Pute borgne » !


En général, les garçons trouvaient leurs parents ou se trouvaient réciproquement « relou » ; les parents étaient souvent obligé de préciser à ces deux distraits s’interrogeant face à la réponse évidente que « c’est écrit dessus comme le Port Salut » !



Les Dubaventuriers vous souhaitent, sinon de vivre très vite ou un jour la même parenthèse de bonheur qu'eux, au moins de passer de très belles fêtes !