Vers une année de découverte: Kuta Lombok, la sauvage… 2 au 5 juillet

Nous voici tout au sud de l’île, à jouer aux routards fauchés dans nos bungalows de bambou tressé (10 euros la nuit !) juste en face de la plage et de la mer turquoise. Il fait bon, la douche froide, l’absence de lavabo et les toilettes à la turque sont supportables… Le hic vient des bestioles – chats entre autres – qui mènent la sarabande entre le toit et le plafond de paille, nous arrosant copieusement d’une pluie de poussière noire…!!!

Au port de Grupuk : pêche, surf ...

A part cet inconvénient mineur, nous sommes éblouis par la beauté sauvage des paysages. Ici, la luxuriance des rizières et des cocoteraies s’est estompée, cédant progressivement la place à l’herbe rase et grillée, à la rocaille et aux rivages coraliens. Les villages de (pauvres) pêcheurs sasaks, tous de huttes de bambou et de petits bateaux à balanciers colorés, attendent là, au soleil et au vent, qu’un surfer apparaisse pour l’emmener sur l’un des “plus beaux spots du monde”.

culture d'algues...

et cérémonie de circoncision.

Complicité avec les enfants d'Awang

Vincent adore la pause "kopi (café) Lombok"

Arrivé à Ekas, on commence à avoir faim...

La cuisinière ... et ses canards nettoyeurs

la salle de resto !

on aime et ça se voit !

certains n'hésitent pas à y aller en camion

Le plus au sud, au bord des falaises d’Ekas, que nous n’hésitons pas à grimper en scooter par de minuscules sentiers de chèvres, nous nous prenons à nous souvenir de la côte ouest australienne, près d’Exmouth (décembre 2011), une idée de l’immense, de l’infini…

ça souffle bien sur les falaises

Nous apprécions aussi la jolie plage du Novotel, seul hôtel de luxe du coin : on est si bien à marée haute, entre les rochers dorés qui la ferment et, si on s’y prend finement, on peut même s’octroyer un transat et une douche d’eau douce.

Baptisé Rantanplan, notre nouveau copain nous suit partout.
"Dis Papa, on l'emmène à Levallois dans un mois et demi ?!"

A Lombok, nous retrouvons nos amis les buffles.

La famille Pagès, elle aussi dépitée par l’annulation de la croisière que nous devions effectuer ensemble, arrive à son tour à Kuta Lombok. Nous ne voyons plus nos 5 garçons si complices, envolés vers la piscine, et sommes heureux d’échanger toutes nos expériences depuis le Cambodge. Du coup, nous décidons de les rejoindre dans leur hôtel, un peu plus confortable…

Ensemble, nous partons explorer, par une route effroyable – graviers, sable poussièreux et nids de poule - les longues criques de l’ouest de Kuta, dans lesquelles se précipitent des collines vertes et escarpées, non sans nous rappeler les Marlboro Sounds (Nlle Zélande – octobre 2011).