mardi 31 janvier 2012

Avis d’arrêt temporaire des publications… 1er Fév.



Dans quelques heures nous serons en Birmanie. Même si le climat semble être à l’ouverture politique, l’accès à l’internet (haut débit) est particulièrement limité.
Nous ferons au mieux …
Soyez patients, fidèles amis lecteurs, dès le 1er mars nous revenons dans notre guesthouse de Bangkok, qui pour rappeler des souvenirs à Thierry décore ses murs avec une peinture de boulangerie parisienne.

A très bientôt pour vous conter nos souvenirs birmans et de nouvelles aventures !

On fait les VRAIS touristes !... 31 janv



… En participant à un tour organisé pas cher….
Au programme de la journée, il y a :
-       le Pont de la rivière Kwaï et le musée qui va avec,
-       un camp d’éléphants,
-       le temple des tigres, pour lequel nous avons essentiellement choisi le déplacement,
-       un trek en forêt.
Nous ferons, à partir de 6H30 :
-       au moins cinq changements de minibus (car tout le monde n’a pas choisi les mêmes options),
-       le fameux pont, haut-lieu de rassemblement des “marchands du temple” et son musée tout moche et tout poussiéreux,
Cimetière des prisonniers de guerre à Kanchanaburi




-       du radeau de bambou les pieds dans l’eau,



-       une balade, heureusement courte car inconfortable, à dos d’éléphant,



-       un marathon de photos au milieu des tigres, main dans la main avec un ranger,

-       pas de trek, finalement,mais, moyennant quelques Bahts supplémentaires, un petit tour en pleine campagne dans un vieux train…


Dommage que la météo ait été si brumeuse...
Les paysages devaient être fantastiques

Les garçons sont ravis car ils ont tripoté un bébé léopard, des tigres, le dos de leur éléphant, ils ont pataugé dans la rivière, ils ont fait du train et pas de la marche, ils se sont fait une bande de potes australiens bruyants et rigolards (pléonasme ?) avec qui le retour a été “trop fun”. Nous dirons que puisqu’ils sont contents, nous le sommes aussi…



Deux anecdotes au Temple des tigres :
Pour approcher les moines, une femme ne doit pas être en short, ni top à bretelle. Edith le sait, qui a prévu sarong et étole rose vif. Le hic, c’est que pour approcher les tigres, il ne faut pas de couleurs vives… Là-dessus, les gardes sont intraitables et conseillent d’aller  fissa acheter la panoplie qui convient dans les boutiques qui ne manquent pas de jouxter tout lieu touristique. Edith sent le chilli thaï lui monter au nez, ne refoule plus les noms d’oiseaux à l’égard du poinçonneur de billets, mais rien à faire ! La solution viendra quand même de celui-ci : pourquoi la mère ne porterait-elle pas le bermuda du fils et vice versa ? Ainsi soit-il ! Thibaud est vexé à mort et porte en bas des fesses le short de sa mère… La honte !!!


Ainsi déguisés, nous arrivons enfin au canyon où les tigres, enchaînés quand même, se prélassent. Une maîtresse femme sépare en deux lignes les photographes des simples touristes d’une voix impérieuse au rythme de TGV. Tout soudain nous revient le souvenir des insupportables rangers australiens. Et bien, oui oui, elle est austalienne ! Menant à la baguette son staff habillé en… rose bonbon ou vert salade, uniforme du site ! Vous y croyez ???!!!

Roselyne et les tigres
Au temple des tigres, il y a aussi des zébus, des buffles d'eau,
des sangliers, des chevaux...

Pour clore la journée, en arrivant à Bangkok, y’a embrouille ! Les chauffeurs stoppent les minibus à un point de la ville, estimant que leur boulot s’arrête là et que nous devons prendre un taxi pour rentrer chez nous, alors que le “package” prévoyait de nous ramener à notre hôtel. Dans un mouvement général de protestation,  nous décidons de faire un sitting dans les bus jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Quelques coups de gueule et de fil plus tard, la voiture particulière du patron vient nous chercher tous les quatre. Comme d’habitude, tout se finit bien mais nous ne saurons pas comment les autres auront été pris en charge…


Tout est bien qui finit bien !


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Faut poster le courier CNED ce soir ! 30 janv



Durant une pause, visite du Wat Traïmit et son
Bouddha d'or massif de 5,5 tonnes
De toute façon, il pleut des cordes dès le matin, météo idéale pour le travail scolaire. Thibaud et Vincent s’y attaquent courageusement et notre aîné a même la chance de se trouver un prof de maths particulier en la personne de Sébastien, 28 ans, qui a fait Vannes – Istanbul en vélo avant de prendre le transsibérien, puis de traverser la Chine pour arriver jusque là avec son 2 roues à pédales : respect !


Toits de temples et immeubles modernes
se mélangent toujours dans Bangkok
Hélas, Edith n’a pas pris l’appareil photo pour aller faire du shopping au Platinum Fashion Mall ; pourtant l’expérience valait le coup dans ce grand déballage de plusieurs milliers d’échoppes qui vendent en gros ou au détail. Synthèse du lêche-vitrine : les thaïes s’habillent très court, très synthétique, très satiné, très volanté, très dentellé et fanfreluché… Bilan des courses :  juste un tout petit bikini poids plume… Raisonnable, non ?!
Et l’objectif est atteint, nous serons à la poste à 19H, une heure avant la fermeture : ouf, mais  soirée même pas cool pour  Thibaud qui veut profiter encore de son Sébastien pour quelques exercices de maths supplémentaires…

Un dimanche à la campagne … 29 Janv



Nok et son ineffaçable sourire
L’adorable petite Nok et son grand sud africain de Roland viennent nous chercher dans notre GuestHouse pour une journée organisée par Grasshoper Adventures ; en minivan climatisé, nous partons avec 4 australiens à 80km au Sud Ouest de Bangkok, en traversant d’immenses salines.
A Maeklong, le marché alimentaire haut en couleur est quasiment installé sur la voie ferrée; et quand le klaxon du train retentit au loin, les marchands replient leur store et reculent leur étal monté sur roulettes ; tout est calculé au centimètre, et ça passe ainsi 8 fois par jour !
Le plus incroyable, c’est que le passage des roues est étroit et le wagon, assez large, passe juste au dessus de certains étalages restés au sol.
L’itinéraire de ce train relie deux grandes rivières dans le Golfe de Thaïlande.








Nous prenons les vélos et roulons dans la campagne ; les cocoteraies sont gigantesques, quadrillées de canaux verts de lentilles d’eau et abritent des bananeraies. Pour faire du sucre, certains agriculteurs grimpent matin et soir sur une “échelle” en bambou récolter la sève des fleurs dans des pots en fer blanc; Thibaud et Vincent seront les seuls athlètes pour grimper en haut des arbres sur ces bambous. Vraiment, c’est un travail titanesque pour récolter un liquide sucré qui sera ensuite cuit et évaporé dans des fours à bois; nous visitons une de ces sucreries familiale ou tout le monde est à pied d’oeuvre, de 7 à 77 ans.




Beaucoup plus touristique, la visite du marché flottant de Damnen Saduak reste une image étonnante de la vie sur les canaux;  les acheteurs et les vendeurs se déplacent à la rame; quelques femmes vendent des fruits & légumes mais surtout des contrefaçons en tout genre (les sacs Vuitton ou Burberry’s ont la côte) ainsi que des souvenirs Made in China.



En quelques coups de pédale, nous atteignons un charmant restaurant au bord de la large et paisible rivière. Nous continuons la balade en nous instruisant sur les débouchés de la noix de coco : ici, on sépare la graine (pour les conserveries de lait de coco)  de sa coque externe et on en vide le jus ; là, on conditionne les parties fibreuse et ligneuse qui serviront de substrat aux cultures d’orchidées.

Les canaux d'irrigation transportent les noix de coco

Cheminant tranqui- llement parmi toute cette verdure, nous visitons un temple ancien aux murs percés de part en part par les racines de banian, mais toujours vénéré, un autre aux parois couvertes de sculptures de bois raffinées, un dernier aux magnifiques peintures or et multicolores…

Au centre d'entrainement de boxe Thaïe

Sur le bac avec nos vélos
Nous prenons le bac avec nos vélos et nous garons une dernière fois pour découvrir le marché flottant du soir d’Amphawa aux très jolies maisons de tek bordant le klong, aux bateaux-restaurants grillant d’appétissants fruits de mer et poissons, aux marchandises plus originales, qualitatives et branchées que ce qu’on a l’habitude de voir sur les marchés thaï.




Le petit groupe se sépare à Bangkok, la nuit est déjà noire, nous sommes sales et fatigués, mais heureux d’une journée aussi chaleureuse et enrichissante.

Impressions citadines… 28 janv



6H du mat, c’est la bonne heure pour s’approcher du Wat Traimit, le temple le plus proche, où nous espérons voir des bonzes demander leur aumône du petit-déjeuner. Pas besoin d’aller jusque là : toutes les petites cantines à roulettes de la rue sont déjà à poste, ayant préparé des rations pour les moines dont les robes safran commencent à se profiler dans le petit matin. Les bols se remplissent de briquettes de lait ou de jus de fruit, de barres chocolatées, de petits sachets de riz… que les donneurs ont visiblement achetés. Un bouton de lotus par dessus le tout, le bonze psalmodie une prière et reprend son chemin vers d’autres dons…  


Chinatown : sans commentaire...
En traversant Chinatown, de jour pour la première fois, nous nous dirigeons vers Little India. Lentement car chaque ruelle est envahie de camelots déballant une profusion de marchandises made in Asia : mention spéciale aux accessoires de cheveux, des barettes, chouchous et serre-têtes plus kitch les uns que les autres aux postiches de toutes les longueurs.


Ce qu'on appelle l'embarras du choix...

Tous les artifices sont là pour changer de look...

La communauté indienne, beaucoup plus réduite qu’à Singapour, est reine du textile. Nous la retrouvons sur le marché aux tissus de Pharuhat, mais surtout dans le grand temple sikh que nous visitons foulard jaune sur la tête. Ce lieu de prière est vraiment singulier : immense, au sol couvert de grands tapis moelleux, vide à  l’exception de la niche enrubannée et pailletée du livre sacré des Sikhs. Un religieux nous invite même à partager la nourriture sacrée, une sorte de pâte à crumble très sucrée.


Prêts pour la visite du Temple Sikh...

Une pluie d’orage drue s’est mise à tomber. Heureusement que les allées des marchés sont si serrées qu’on peut y progresser à couvert jusqu’à ce qu’une gouttière (faite de bâche plastique) déborde !

Soieries indiennes
Dans un petit temple, au détour d'une rue, cérémonie privée


En tuk tuk, nous retournons à Khao San road, où nous mangeons les meilleures nouilles sautées, mais surtout car nous voulons nous y faire faire tous les quatre un massage des pieds… Confortablement installés avec notre masseur attitré, en pleine rue, nous regardons passer les touristes : voilà une coutume asiatique bien agréable !


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