La matinée débute par 2H. d’attente à
l’Ambassade de Birmanie pour nos demandes de visa.
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Des orteils aux bouclettes : 45 m ! |
L’impressionnant bouddha couché de 45m. de
long du Wat Po s’insère dans un magnifique environnement de chedis (stupas) en
mosaïque; une multitude de statues dorées de disciples du Bouddha rendent ce
temple très impressionnant; des écoles font même partie de l’enceinte, qu’elles
concernent des enfants du primaire ou la célèbre école de massage traditionnel.
Dans un temple ou la foule est moins dense, Thibaud dépose sa première feuille
d’or. Thierry ne comprend pas pourquoi dans ces temples se cotoient à la fois
les représentations du bouddhisme thaï et d’autres d’influence chinoise.
Retour en bateau puis à pied en traversant
le quartier des mécaniciens; sur les trottoirs s’entassent des boites de
vitesse de camion.
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Un moment de grande sérénité |

Vers 19H., équipés de nos dragons de papier
multicolores achetés la veille, nous partons avec Denis vers Chinatown pour
célèbrer le Nouvel An Chinois; c’est l’année du Dragon, ça va être grandiose !.
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L'unique dragon de la soirée |
Bien sûr, l’ambiance est très animée car la
foule, hyper dense, arbore majoritairement des habits rouges, parfois traditionnels,
pour honorer l’année du Dragon; bien sûr, dans les temples, de nombreux
thaïs-chinois allument des batons d’encens et prient , en particulier pour
obtenir une bonne année riche en amour et argent; bien sûr la décoration des
rues est impressionnante et les chinois se photographient sans arrêt.
La Parade est annoncée; les cordons de
policiers se mettent en place; nous sommes serrés comme des sardines au 1er
rang, plein d’espoir; après une heure d’attente, la parade se résumera au
défilé d’un cortège d’officiels, dont la Princesse Royale, suivie d’un certain
nombre de grosses voitures et d’un bus qui a failli nous écraser. Grande
déception !
Finalement nous ne verrons qu’un seul
Dragon de papier; même pas le classique lion humain dansant, ni un seul pétard;
nous rentrons déçus par cette méga-foire-à-tout; même si le sens du commerce des
chinois n’a jamais été discutable, Thierry trouve que, en 20 ans, l’aspect
commercial s’est substitué aux traditions.
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