Pour ne pas rester sur un échec, nous
retournons au Palais de tek équipés ; nous passons donc aisément le premier
barrage… Là, il faut déposer le sac à dos dans un casier : celui-ci avale les
20 Bahts sans vouloir fermer et Thierry commence à s’énerver. Ensuite, il faut
poser ses chaussures dans un réduit au sous-sol et, last but not least, passer
sous un portique de sécurité, l’ensemble de ces opérations au milieu de dix bus
de touristes asiatiques braillards et fonceurs. Sous le portique, Thierry, qui
a malencontreusement oublié de retirer le portable d’une de ses multiples poches,
se voit refuser l’entrée et pique sa crise, insultant en français les
fonctionnaires qui continuent de sourire… Inutile d’insister, il n’ira pas plus
loin ! Joignant le geste à la parole, il
nous abandonne là tous les trois pour passer 4H. afin de collecter les $ dont nous avons impérativement besoin en Birmanie. Entraînés dans le flot des touristes qui
avancent au pas de charge regardant droit devant, nous ne verrons pas grand
chose de l’ammeublement raffiné de cette jolie demeure…
Edith s’est organisé un après-midi “de
fille” et les plante là tous les trois pour aller flaner dans les allées de
Siam Center et se faire papouiller la tête chez le coiffeur, les thaï excellant
dans cet exercice.
Nous nous faisons une fête d’aller diner
“français” au “Petit Zinc”, le restaurant de Muriel et Thomas. Et c’est
vraiment la fête ! Saucisson, rillettes, andouillette, pièce de boeuf, fomages,
moelleux au chocolat se laissent engloutir plutôt que déguster, mais quel
plaisir au bout de cinq mois de nourritures exotiques !
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Muriel nous fait les honneurs de sa maison |
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Une belle coiffure et du saucisson... On approche du Nirvana
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Et les fromages... et les desserts... on vous dit pas ! |
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Le bar qui donne son nom à la rue |
Pour rentrer, nous traversons l’une des
cinq rues “chaudes” de Bangkok, la Cowboy road. O parents dépravés que nous
sommes ! Faisant découvrir à nos enfants le spectacle des filles en uniforme
(couverture de tissu minimum, un stylisme différent par bar) qui attirent le
client dans le battement fou des
enceintes et le clignotement des enseignes au neon… Vincent et sa bouille de
peluche a un franc succès, se faisant caliner au passage par ces demoiselles.
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