mercredi 29 février 2012

Survol du Golfe du Bengale … 24 fév.



Poissons séchés... odeur typique...
Sur le débarcadère de Sittway, les pêcheurs déchargent au petit matin le fruit de leur travail nocturne ; la criée s’opère à même le sol dans le calme avec notamment de grandes raies ; juste à côté, le marché et ses odeurs fortes fait étal de toutes  les tailles de poissons séchés, de la friture aux grandes perches en passant par les crevettes, la spécialité locale : très impressionnant mais pas vraiment appétissant aux yeux des trois garçons.

Non, non, ce n'est pas Edith qui crée cet attroupement,
mais les enchères aux poissons !

Raie ?

Ou calamars pour le déjeuner ???

On nest jamais dépaysés... mais les seuls occidentaux ici !

La zone "appros" du marché aux poissons
En attendant le départ pour l’aéroport, Edith achève de finaliser l’épreuve d’arts plastiques de Thibaud : une magnifique cigale realisée à partir d’un carton de bière locale et de têtes de dragon provenant de jouets achetés à Bangkok lors du nouvel an chinois un mois plus tôt. Quelques photos de l’oeuvre avant de lui trouver une place dans la poubelle ; car comment transporter cet objet volumineux et inutile durant le reste du voyage ?

Les fonctionnaires du minuscule aéroport sont zélés et étonnants : les registres d’immigration sont remplis manuellement, il n’y a pas d’ordinateur mais nos déplacements sont parfaitement pistés. Dans ce pays, la police secrète est parait-il partout mais difficile pour nous de nous en rendre compte ; il mettent la pression sur les polulations locales et les tiennent d’une main de fer même si partout fleurissent les portraits d’Aun San Su Kii, si porteuse d’espoir.


Bye bye Thein et Sittway !

Quel fossé entre les birmans, si tolérants, calmes et fervents de bouddhisme, et leurs dirigeants souvent corrompus (traffic d’opium, du tek et des ressources du sol), parfois violents (répression des moines en 2007, refus d’assistance étrangère lors du cyclône Nargis en 2008 = 140.000 morts officilement) ; on comprend mieux alors que les militaires financent d’immenses pagodes pour acheter les mérites de leur renaissance… mais pas sûr que cela suffise pour qu’ils atteignent l’Eveil (le Nirvana) !

Ainsi, Edith fait-elle l’objet d’un contrôle pointilleux par deux policières qui n’interrompent même pas leur déjeuner ; pendant ce temps ses trois hommes attendent sur les bancs en bois de l’aérogare.

Après 30mn de survol des iles du Golfe du Bengale, les bagages sont apportés sur des chariots bricolés, à l’extérieur de l’enceinte de l’aéroport de Thandwe, face aux bus datant de l’après guerre qui servent au transfert vers les hôtels.

La plage... Enfin ! (vue de la terrasse de notre bungalow)




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire