mardi 28 février 2012

Monywa … 9 fév.


En attendant le bus dans un tea-shop, nous observons l’intense activité matinale des rues de Mandalay : retour de marché en trishaw surchargé de légumes frais, départ pour l’école à 4 sur un scooter, vendeurs ambulants, moines collectant leurs repas, etc. ça grouille dans tous les sens !


Le bus pour Monywa est beaucoup plus confortable que nous le craignions, il est même climatisé ! Sur son marchepied de la porte qui reste ouverte en roulant, un jeune birman ne cesse de crier notre destination ; celui qui le souhaite peut monter, tant qu’il y a de la place, quitte à s’asseoir sur un tabouret en plastique dans l’allée centrale. Comme distraction, il y a le paysage ou un DVD d’une élection de miss type année 80. A la pause “pipi”, de jeunes et jolies adolescentes viennent vendre aux passagers des friandises.

Nous prenons du retard car des portions de route sont en refection : des femmes cassent à la main des cailloux qu’elles placent un par un sur la chaussée ; rien n’est mécanisé.
L’arrivée à Monywa provoque une bousculade de chauffeurs de “taxi” autour du bus; Edith est submergée et celui qui parle le mieux anglais a gagné ; dans son vieux tuk-tuk chargé au max, il nous emmènera à l’hôtel. Et comme il est entreprenant, nous dealons avec lui pour qu’il transporte notre famille jusqu’aux grottes de Po Win Daung. Mauvais choix de Thierry car il se révèlera plus cher qu’un de ses collègues mais surtout son véhicule est dans un piteux état : poussif en montée, très lent (tout le monde nous double), nous aurons droit à remettre un litre d’huile dans le moteur, un arrêt chez le garagiste et même une panne d’essence ! Sans compter les deux heures bruyantes pour atteindre notre destination à 50km environ. Bon, ça laisse le temps de voir le paysage, l’immense mine de cuivre, et de saluer les villageois surpris de voir des européens dans ce coin perdu.


Heureusement le trajet vaut la peine : creusées dans la roche, plus de 500 niches abritent des statues de Bouddha du 14ème siècle ainsi que des fresques rupestres du 16° ; un adorable birman d’une cinquantaine d’année réalise d’importants efforts pour parler français et nous servir de guide dans ce labyrinthe.

Comme nous avons sauté le repas du midi, nous nous offrons le resto gastronomique local, isolés dans une alcove en bord de lac sous un ciel de jolis lampions en forme d’étoiles.

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