mardi 28 février 2012

En vélo parmi les stupas… 13 fév


Pour cheminer sur les pistes sableuses au milieu des pagodes de briques, rien de tel que le… vélo ! Ce choix ne requiert pas l’unanimité familiale et Thierry ronchonne beaucoup en découvrant les biclous à louer : il faut en essayer trois avant d’en trouver un dont la selle, le pédalier et les freins soient à peu près corrects et, à la birmane, ils n’ont pas de vitesses…
C’est pourtant très excitant d’emprunter au hasard un chemin qui serpente et de jouer les explorateurs dans d’anciennes pagodes peu visitées sur lesquelles nous pouvons grimper.




Evidemment, ce qui doit arriver arrive et, à faire du VTT dans les champs moissonnés remplis d’arbustes épineux ou passer des fossés de sable et de pierres, nous gagnons… deux crevaisons simultanées pour Thierry et Vincent ! Même si nous sommes loin de toute terre habitée, il y a toujours une solution en Birmanie… Le bon samaritain se présente sous les traits d’un jeune en mobylette prêt à nous conduire rapidement chez un réparateur… 



En effet, nous n’avons même pas poussé les vélos deux minutes que nous sommes dans la maison d’une famille de petits agriculteurs, bien équipée pour repérer les trous dans les chambres à air et y coller la rustine salvatrice, et multipliant les gestes de bon accueil. Ainsi, nous verrons-nous offrir les cacahuètes roties dans l’huile chaude sur le feu de bois, mettre du thanaka sur les joues par la mère de famille, et nous admirerons tous ensemble les photos d’école des dix enfants de la maison. Une heure passera très vite à partager ce bon moment…



Vite : visiter le temple Ananda, le préféré de Thibaud, très richement décoré de grands Buddhas dorés et de bas-reliefs de céramique, avant la canicule de midi ! Nous choisissons un retour sans trop d’efforts par la route goudronnée et nous récompensons par un pantagruélique buffet birman à seulement… trois euros / personne !



Notre fin d’après-midi, à l’hôtel de nos nouveaux amis américains au bord de l’Irrawady est tellement magique que nous décidons d’anticiper entre adultes notre dîner de Saint-Valentin et de nous offrir une bouteille du Shiraz local; le tout devant un spectacle de danses traditionelles au milieu d’authentiques pagodes éclairées de bougies . 



Les quatre garçons, pendant ce temps, se font un plateau ciné de pâtes à la bolognese devant Jurassic Parc… Ah qu’il est bon le retour aux habitudes occidentales !

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