mercredi 29 février 2012

Le Lac Inle… 18 & 19 fév



Mimine et son bateau restent à notre disposition pendant deux jours. Tôt le le matin, nous partons pour traverser le lac en profitant de la belle lumière pour se régaler de l’activité des pêcheurs. L’enthousiasme d’Edith est retombé comme un soufflé : à voir le nombre de grands hôtels qui se sont multipliés sur les rives, elle a compris que la déferlante touristique était bel et bien arrivée là et ne croit plus une seconde que la vie des habitants ait pu rester authentique. C’est notamment le cas des pêcheurs qui n’utilisent plus leur grand filet conique que pour faire une démonstration et gagner quelques Kyatts…


Allez, restons positifs : l’activité sur les jardins flottants est toujours très intense. Des bateaux vont chercher la terre pour leur construction, d’autres de l’herbe aquatique pour leur fertilisation, des paysans les ensemencent ou les plantent, et ce, sur une surface telle qu’on voit bien qu’il ne s’agit pas de folklore.


Ce marché là est authentique ...
Plus folkloriques, en revanche, les fabriques de cigares et les ateliers de tissage ou de papier végétal que nous fréquentons avec parcimonie… Et carrément “foutage de gueule” le monastère des chats sauteurs où les moines roupillent aussi profondément que les dits-chats au milieu d’une allée entière de stands de souvenirs ! Heureusement que le bâtiment, ses piliers de tek dorés et ses statues de Bouddha en marbre valent un peu plus le coup.

Nous constatons que, à la faveur de l’assouplissement politique, les frontières sud du lac se sont repoussées. Ainsi, nous pouvons découvrir, à Inthein, tout un ensemble de stupas de briques des XVIIème et XVIIIème siècles, bien décrépis et branlants, mais recelant encore de très fines sculptures.




La citation “Où il y a de l’eau, il y a de la vie” trouve tout son sens ici : en ce dimanche de marché, enfants, chiens, buffles, mobylettes… viennent se rafraîchir dans la rivière en un festival de couleurs et de rires.







Autre découverte, à vélo cette fois, les vignobles qui se sont implantés sur les coteaux bien exposés et arrosés. Deux propriétaires européens, avec l’aide de viticulteurs français, y produisent quelques cépages et crus tout à fait honorables.

Bon, et puisque c’est comme ça maintenant, profitons quand même de ces grands ensembles de charmants bungalows lacustres que le tourisme a permis de construire ! Nous retrouvons Antonia et Pablo pour une baignade dans la piscine de leur hôtel et,




 comble du luxe, nous allons boire un cocktail au coucher du soleil à l’ “Inle Princess”, qu’a créé un français. Nous en reviendrons dans le silence d’un bateau à râmes et l’obscurité complète, juste éclairés par les étoiles et, parfois, la torche du batelier qui n’a pas de feux de navigation et compte bien éviter les obstacles… So romantic !














































Allez, encore quelques images du Lac Inle pour la bonne bouche :


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