mardi 28 février 2012

Mandalay… 6 fev



Le petit-matin nous offre encore des paysages et des scènes de gare ou de campagne fabuleux. Le petit-déjeuner, commandé la veille, arrive à 7 heures sous forme de riz sauté et de thé ou café… au lait concentré TRES sucré, boissons qui finiront sur la voie ! A regret, car manger dans le train est bon, mais coûte cher (trois fois plus que partout ailleurs !). Nous entassons notre vaisselle dans la “table de nuit” de ferraille branlante, appellée par les enfants “boîte à rat”, c’est vous dire l’allure elle a…



Le train arrive en gare de Mandalay avec… deux heures de retard ! Trouver un taxi n’est pas compliqué : tout le monde est taxi ! Le chauffeur que nous choisissons, dès le quai (ben oui, il va aussi porter notre valise !) a une voiture plutôt moins déglinguée qu’à Yangon : il s’agit d’un pick up, dont la partie utilitaire en plein air est recouverte d’une natte de paille sur laquelle nous nous entassons avec les bagages. La circulation, dans la deuxième ville du pays, dont beaucoup de rues sont encore en terre, est infernale et nous frôlons sans cesse des petites motos, des vélos, des rickshaws…
L’hôtel est situé sur le rivage du grand fleuve Irrawady qui traverse la Birmanie du nord au sud. Nous sommes un peu déçus que nos chambres n’aient pas vue sur ce paysage de bancs de sable et d’embarcations de bois qui dérivent dans le courant, mais bon, faut assumer d’être routards ! Nous déjeunerons sur la berge parmi tous les gens qui y travaillent et y vivent dans leurs minuscules abris de bambou, pour un curry à un euro.



Taxi encore en fin d’après-midi pour la colline de Mandalay d’où nous comptons admirer le coucher de soleil  : il y a contestation masculine à l’idée de grimper un escalier pendant 45 minutes… Surtout que, finalement, plein de touristes seront montés jusqu’au bout en voiture…
Bien tristoune, cette ascension : les escaliers sont poussièreux, le béton s’effrite, les fresques boudhistes s’effacent… Là encore, aucun entretien des bâtiments et monuments.
Heureusement, la plateforme finale est plus animée : objectifs internationaux braqués sur l’astre du jour prêt à se noyer dans le fleuve bien sûr, mais surtout affluence de jeunes moines bien décidés à améliorer leur anglais au contact de tous ces touristes. Thibaud est en première ligne pour la tchatche et repart même avec des addresses e-mail de ces religieux éphémères venus compléter quelques temps leur éducation au monastère.
Nous faisons confiance aux birmans pour nous prendre en charge : ils s’y prennent à plusieurs et discutent dur pour savoir qui fera notre taxi et, la question étant résolue, nous déposent en centre ville dans un restaurant chinois de leur choix. Nous comprendrons plus tard qu’ils envoient les occidentaux dans cet endroit pour essayer de leur vendre ensuite une prestation de guide… Tout cela le plus gentiment du monde !

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