

Heureusement notre hôtel n’est pas loin du
terminus mais la pente est suffisament forte pour nous faire transpirer abondamment
; dans un resto couvert de bâches plastiques (Thierry se demande comment cela
se passe lors de la mousson …), le repas (1€/personne) ne sera pas magique mais
l’ambiance si : d’un côté des porteurs sont scotchés devant “Handcock”
sous-titré en Birman qui passe sur une télé vintage au cadre acajou; de
l’autre, des jeunes jouent à un billard de poche en bois.

Comme à Lourdes, d’innombrables
maisons-restos-magasin de souvenirs bordent le chemin. Mais ici, un spectacle
étonnant de la vie quotidienne dans ces contrées isolées s’offre à nous : sans
eau courante (portée à dos d’homme) et avec cuisine au feu de bois, mais toutes
les habitations ont la télé ; et surtout, ce qui frappera Edith, notre maître
ès-écologie familiale, l’omniprésence des déchets plastiques abandonnés dans la
nature.
Heureusement, grande chance : un coucher de
soleil splendide et inespéré illumine le rocher d’or et les visages des
centaines de pélerins qui ont fait l’effort de grimper jusqu’ici ; comme la
veille à Rangoon, la dévotion est immense avec en prime, des temples pour les
“nats” des esprits aux visages humains qu’il faut prier pour éviter tous les
malheurs possibles et imaginables ; ici règne un savant mélange entre
Bouddhisme et superstition.
Redescente vers notre hôtel pour savourer
notre premier repas de cuisine birmane et authentique avec sa spécialité : le
curry.
Inutile de vous dire qu’après
une telle journée de route inconfortable et de marche en pente raide, Thibaud
et Vincent s’écroulent dans leur lit avant 21H…
Ouaw ^^
RépondreSupprimerQue dire de plus !!