Donc à défaut de bus climatisé direct, nous
devrons prendre un vieux bus local avec un changement en cours de route. Notre
valise est hissée sur le toit du bus avec une dizaine de passagers et nous,
serrés comme des sardines à l’arrière du bus avec les sacs à dos, les pieds
posés sur des sacs de riz ; pas très confortable mais ne nous plaignons pas … il
n’y a même pas d’animaux dans l’habitacle ! Et pour la pause pipi, le chauffeur
fera au plus simple : arrêt sur la route, en pleine nature ; mesdames,
choisissez votre buisson !
A Pakkoku, nous préfèrons prendre le bateau
pour Pagan plutôt que 2 autres heures de bus. Il y bien normalement un départ
de ferry (ou “slow boat”) dans une heure, mais pas aujourd’hui ! Palabres,
discussions, coups de téléphone pendant presque une heure pour arriver à négocier
l’affrêtement d’un “speed boat” pour les 8 occidentaux plantés là ; je ne sais
pas comment nous aurions trouvé l’embarcadère à 5km de l’arrêt de bus tout
seuls ; mais bon, c’est parti pour 1H30 de descente de l’Irrawady avec ses
paysages semi-désertiques, quelques parcelles cultivées dès qu’il y a du limon
(cacahuètes, maïs doux) et beaucoup d’écopage car notre pirogue prend l’eau ; le
calme environnant est juste perturbé par le bruit infernal de notre moteur.
A l’arrivée au ponton, grand confort : un
chauffeur nous attend et pour atteindre l’hôtel, nous traversons notre premier
champ de pagodes. Thibaud et Vincent sont émerveillés avant d’aller sauter dans
la piscine glacée ; leurs parents ne peuvent résister à l’envie d’aller admirer
le coucher de soleil en grimpant sur une pagode avec seulement dix autres
personnes.
Alors comme ça la RATP vous manquerait ^^..... ;)
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