La bonne surprise est que nous avons de
grandes chambres donnant sur la mer ; le bruit des vagues nous bercera donc
durant trois nuits reposantes ; certes l’hôtel Memento n’offre pas le luxe de
nombre de ses voisins mais l’immense plage de Ngapali et sa mer chaude fait
notre Bonheur après ce marathon de poussière en Birmanie ; Thibaud et Vincent
passent des heures à se laisser surfer sur les grandes vagues cristallines.
Au lever du soleil, Thierry se rend au
village de pêcheur; toute la nuit, d’innombrables embarcations ont pêché au
lamparo créant au loin sur la mer l’impression d’un éclairage d’autoroute. Les
femmes et les enfants des pêcheurs attendent le déchargement de la friture
qu’elles vont faire sêcher au soleil sur d’immenses filets bleus. Quel
contraste entre le travail pénible de ces familles vivant dans leurs maisons de
bambou sans eau courante ni électricité et le luxe des hôtels situés à quelques
pas. Le lendemain, c’est à vélo sur le sable que les parents vont observer ces scènes
de la vie quotidienne birmane.
A peine déchargé, le poisson est mis à sécher au soleil |
Thibaud aurait pu plus mal choisir... |
Nos nouveaux amis... |
Le jour de ses 47 ans, démarré, nous
l’avons vu, sous le signe du vélo (!!!), Thierry (et Edith aussi d’ailleurs)
s’offre un massage relaxant à l’ombre des palmiers et emmène toute sa famille
boire un cocktail au coucher du soleil dans le splendide Ngapali Bay Resort
flambant neuf ; en chemin, nous coursons les petits crabes créateurs d’ oeuvres
d’art avec le sable qu’ils creusent et observons les jeunes birmans qui
ramènent d’immenses filets de pêche au bord de la plage.
Encore quelques bains de bonheur dans les
vagues de Ngapali et l’avion d’Air Mandalay nous ramène, avec ½ heure d’avance,
à Yangon ; nous apprendrons beaucoup des changements politiques qui se
dessinent dans ce magnifique pays avec les propriétaires de l’Alamanda Inn,
deux françaises qui vivent en Birmanie depuis 10 ans et ont ouvert cet hôtel il
y a 1 an ½ dans la “Golden Valley”. Avec l’espoir que ce début d’ouverture se
confirme et surtout que des changements permettent de combler l’immense retard
économique pris durant les années de dictature. Nous continuons cette
discussion avec Saï et Mo Mo, venus nous rejoindre et qui, en guise de “bilan”
de leur prestation, nous offrent LE cadeau traditionnel birman : un petit
tableau fait de poudre de pierres
précieuses. Hélas, nous voyons bien que ça sent la fin !
Ahhhh mais nous avons failli !!! Alors joyeux anniversaire Thierry !!
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