Sur la colline en face de notre hotel, un
CD d’homélie de bonze est diffusée par hauts parleurs à compter de 6H15; les
enfants pensent que c’est le Muezzin, mais restent de bonne humeur ! Et déjà
les pélerins redescendent accompagnés de leurs porteurs chargés comme des
mules.
La descente depuis l’hôtel en camion nous
paraît, contre toute attente, moins kamikaze que la veille… Le chauffeur doit
être plus calme, ce qui déçoit Thibaud et Vincent, toujours en demande de
sensations fortes. Jojo est au rendez-vous au village qu’ils appellant ici le
“camp de base”.
A notre demande notre chauffeur s’arrête en
pleine campagne; nous y observons des buffles d’eau brouter à demi immergés.
Plus loin, au bord d’une rivière, c’est le déchargement des pastèques sur la
rive ; sans pouvoir communiquer par la parole, Thibaud se voit offrir
généreusement un morceau de ce fruit dont il raffole; l’occasion rêvée
d’observer la dure vie des birmans de la campagne.
A Bago, visite de deux monastères, dans le
premier plusieurs centaines de moines achèvent leur déjeuner; dans l’autre, un
immense python recueille prières et dons en argent.
Au rez-de-chaussée d’une maison en tek,
plusieurs membres d’une famille travaillent sur des métiers à tisser manuels;
les enfants observent avec admiration le travail répétitif et pénible d’une
jeune fille de leur âge; Edith choisit un longi, une étole de coton, rayée
majoritairement rose qui lui va parfaitement bien.
Pause déjeuner dans un immense resto de
bord de route servant le curry birman ; les nombreuses serveuses ont l’âge de
Thibaud et Vincent ; des sourires complices s’échangent entre tous ces jeunes.
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