Mimine et son bateau restent à notre
disposition pendant deux jours. Tôt le le matin, nous partons pour traverser le
lac en profitant de la belle lumière pour se régaler de l’activité des
pêcheurs. L’enthousiasme d’Edith est retombé comme un soufflé : à voir le
nombre de grands hôtels qui se sont multipliés sur les rives, elle a compris
que la déferlante touristique était bel et bien arrivée là et ne croit plus une
seconde que la vie des habitants ait pu rester authentique. C’est notamment le
cas des pêcheurs qui n’utilisent plus leur grand filet conique que pour faire
une démonstration et gagner quelques Kyatts…
Allez, restons positifs : l’activité sur
les jardins flottants est toujours très intense. Des bateaux vont chercher la
terre pour leur construction, d’autres de l’herbe aquatique pour leur
fertilisation, des paysans les ensemencent ou les plantent, et ce, sur une
surface telle qu’on voit bien qu’il ne s’agit pas de folklore.
Ce marché là est authentique ... |
Nous constatons que, à la faveur de
l’assouplissement politique, les frontières sud du lac se sont repoussées.
Ainsi, nous pouvons découvrir, à Inthein, tout un ensemble de stupas de briques
des XVIIème et XVIIIème siècles, bien décrépis et branlants, mais recelant encore
de très fines sculptures.
La citation “Où il y a de l’eau, il y a de
la vie” trouve tout son sens ici : en ce dimanche de marché, enfants, chiens,
buffles, mobylettes… viennent se rafraîchir dans la rivière en un festival de couleurs et de
rires.
Autre découverte, à vélo cette fois, les
vignobles qui se sont implantés sur les coteaux bien exposés et arrosés. Deux
propriétaires européens, avec l’aide de viticulteurs français, y produisent
quelques cépages et crus tout à fait honorables.
Bon, et puisque c’est comme ça maintenant,
profitons quand même de ces grands ensembles de charmants bungalows lacustres
que le tourisme a permis de construire ! Nous retrouvons Antonia et Pablo pour
une baignade dans la piscine de leur hôtel et,
comble du luxe, nous allons boire un cocktail au coucher du soleil à l’ “Inle Princess”, qu’a créé un français. Nous en reviendrons dans le silence d’un bateau à râmes et l’obscurité complète, juste éclairés par les étoiles et, parfois, la torche du batelier qui n’a pas de feux de navigation et compte bien éviter les obstacles… So romantic !
Allez, encore quelques images du Lac Inle pour la bonne bouche :
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comble du luxe, nous allons boire un cocktail au coucher du soleil à l’ “Inle Princess”, qu’a créé un français. Nous en reviendrons dans le silence d’un bateau à râmes et l’obscurité complète, juste éclairés par les étoiles et, parfois, la torche du batelier qui n’a pas de feux de navigation et compte bien éviter les obstacles… So romantic !
Allez, encore quelques images du Lac Inle pour la bonne bouche :
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Ahhhh le vignoble français, que ferait-on sans ?
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