Les fonctionnaires du minuscule aéroport
sont zélés et étonnants : les registres d’immigration sont remplis
manuellement, il n’y a pas d’ordinateur mais nos déplacements sont parfaitement
pistés. Dans ce pays, la police secrète est parait-il partout mais difficile
pour nous de nous en rendre compte ; il mettent la pression sur les polulations
locales et les tiennent d’une main de fer même si partout fleurissent les
portraits d’Aun San Su Kii, si porteuse d’espoir.
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Bye bye Thein et Sittway ! |
Quel fossé entre les birmans, si tolérants,
calmes et fervents de bouddhisme, et leurs dirigeants souvent corrompus (traffic
d’opium, du tek et des ressources du sol), parfois violents (répression des
moines en 2007, refus d’assistance étrangère lors du cyclône Nargis en 2008 =
140.000 morts officilement) ; on comprend mieux alors que les militaires
financent d’immenses pagodes pour acheter les mérites de leur renaissance… mais
pas sûr que cela suffise pour qu’ils atteignent l’Eveil (le Nirvana) !
Ainsi, Edith fait-elle l’objet d’un contrôle
pointilleux par deux policières qui n’interrompent même pas leur déjeuner ;
pendant ce temps ses trois hommes attendent sur les bancs en bois de
l’aérogare.
Après 30mn de survol des iles du Golfe du
Bengale, les bagages sont apportés sur des chariots bricolés, à l’extérieur de
l’enceinte de l’aéroport de Thandwe, face aux bus datant de l’après guerre qui servent
au transfert vers les hôtels.
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La plage... Enfin ! (vue de la terrasse de notre bungalow) |
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