mercredi 29 février 2012

Sittway : le retour ! 23 fév



Encore quelques pagodes de l’Arakan : construites en pierre et de forme très massive, elles font émerger leurs stupas en pleine nature, au milieu des champs de légumes.


Un petit tour au marché pour quelques courses et nous embarquons sur la rivière Kaladan en direction de Sittway, que nous atteindrons… juste cinq heures plus tard cette fois, car la marée et le courant sont avec nous.
Les cigares (cheeroots) : du producteur...

... au consommateur !
La cuisine à bord, un travail d'équipe !
La croisière n’est jamais monotone entre les rizières moissonnées, les buffles accablés de chaleur, les embarcations souvent fantasques que nous croisons… En plus, Thein, notre guide, a proposé de nous préparer le déjeuner à bord, ce que nous avons bien sûr accepté avec enthousiasme. Faire revenir les morceaux de poulet, éplucher oignons, ail et légumes requiert l’aide des passagers et de l’équipage. Derrière le moteur, la minuscule cuisine est super bien équipée d’un réchaud à feu de bois très efficace et d’un wok ; pour la vaisselle, on puise l’eau directement dans la rivière à l’aide d’une boîte de conserve au bout d’une ficelle…

C'est prêt !
Le résultat est délicieux, il n’en restera pas une miette, d’autant que Thein a prévu une petite goutte de whisky pour accompagner le tout et que nous sortons le gros cigare, qui nous a été offert dans une manufacture artisanale à Mrauk’U, avant de faire la sieste.


Sittway n’a pas d’intérêt particulier, si ce n’est d’être au bord du golfe du Bengale et très près du Bangladesh. De ce fait, la population y est très mixée et se métisse d’Inde et d’Islam.
Aller admirer le coucher le soleil face à la mer donne à Edith l’occasion de faire une longue marche sur la plage et à Vincent de creuser le sable noir.



Avant de regagner notre hôtel et les arbres remplis d’énormes chauve-souris mangeuses de fruits (flying fox) qui le bordent, nous dînons d’excellentes crevettes – la spécialité de Sittway – dans la rue des restaurants, face à l’université dont les vieux murs coloniaux suintent de moisissures. 

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