Habitant directement sur les rives dans de
minuscules maisons en bambou, la vie de ces familles birmanes tourne autour du
fleuve Irrawady ; on s’y lave et il apporte du travail. C’est un véritable
village avec ses vendeurs, passeurs, transporteurs,… mais aussi ses animaux
(cochons, poules et chiens).
Les bateaux et les barges déchargent toutes
sortes de marchandises: bois, sable, bidons de sucre, etc. Les bambous voyagent amarés en gigantesques
radeaux.
Tout le monde travaille dur, souvent comme
porteurs de charges énormes: hommes, femmes mais aussi enfants.
En famille, nous longeons lentement la rive
en prenant le temps d’observer ces scènes d’un autre âge et pourtant bien
réelles ; nous pouvons uniquement offrir notre sourire et leur montrer nos
photos, ce qui provoque systématiquement des rires et des exclamations de joie.
Thibaud utilise très bien ses rudiments de langue birmane pour établir quelques
contacts avec d’autres ados ; Vincent, toujours généreux, aimerait bien aider
les porteurs dans leur tâche si pénible. Cette heure passée au coeur de la
pauvreté et de l’effort sera assurément un des moments forts de notre voyage.
Nous visitons ensuite de splendides temples
et monastères de Mandalay ; pour nous déplacer, 2 motos taxi (ce qui signifie à
3 sur la mob) ou à l’arrière d’un vieux pick-up ! Et c’est parti pour slalomer
au milieu d’une circulation dense sans aucune règle si ce n’est de klaxonner
pour s’affirmer.
Autre moment fort de la journée : les
enfants participent à une partie de foot avec des jeunes en longyi; enchantés,
ils comparent cette experience à celle de leur cour d’école. Pendant ce temps,
les parents visitent un monastère en tek sans touristes; le calme qui y règne
nous inviterait presque à nous joindre aux birmans qui méditent dans un silence
total.
Coucher de soleil sur le fleuve en sirotant
des cocktails au Mandalay Rum du haut de la terrasse de notre hôtel et
spectacle de marionnettes couronneront cette merveilleuse journée.
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