Tout a été bordé pour rejoindre l’aéroport
dès l’aube, … ou presque !
En nous quittant, dans cet aéroport où elle
n’aurait jamais dû venir, Réjane nous avouera : “Au Laos, le plan A ne marche
jamais, il faut toujours un plan B”…

Et nous trouvons porte close chez le loueur
de scooter qui devait ouvrir à 7H ; il ne s’est pas réveillé et le passeport de
Thierry est en caution à l’intérieur. Ca stresse dur et Réjane dépatouille la
situation en laotien pendant que les 3 hommes partent enregistrer dans leur
taxi de fortune.
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Les sourires sont revenus quelques minutes avant le départ. |
Arrivée in extremis d’Edith, embarquement
et décollage avec 10mn d’avance ! Du coup, toute la famille dort profondément
durant le vol pour évacuer l’adrénaline !

37° à l’ombre pour faire cette route qui
longe le Mékong (toujours lui !) , c’est très chaud ; mais certainement moins difficile
à supporter que pour ces dizaines de paysans qui récoltent le riz à la main; ou
pour ces ouvriers qui restorent le Wat Phou, un ancienne capitale à
l’architecture Khmère batie entre le V° et le XII° siècle.
Nous cherchons l’ombre des frangipaniers en
fleurs; ça ne suffit pas et nous transpirons abondament en grimpant les raides
escaliers de ce temple inscrit au Patrimoine de l’Unesco en 2001.
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il ne reste pas grand chose des ruines du Wat Phou |
Sur la piste du retour, un bar ombragé sera
une escale parfaite pour boire une BeerLao bien fraîche ou pour les enfants,
leur boisson favorite : un jus de citron glacé. De là, le Mékong est
magnifique, occupé en son milieu par des îles alanguies et une multitude de
barques de pêche plates. En fin d’après-midi, la chaleur devient moins
écrasante et la vie sourd de partout.
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Ouawww, quelle photo que celle des escaliers pour accéder au temple... on dirait une image tout droit sortie d'un manga de Miyasaki...
RépondreSupprimerBises de Levallois ou mars a remplacé Avril ;)