lundi 23 avril 2012

Surprenante Malacca … 21 et 22-4

La gare routière pour partir à Malacca a changé : fini le terminal désuet de centre ville, nous prenons le bus dans ce qui ressemble à une véritable aérogare ultra moderne, avec salle d’embarquement et billet électronique. Quelle surprise en comparaison des gares de bus du Laos et du Cambodge : ici pas de chargement de poules ou de sac de riz, tout est neuf et rutilant.

Ce qui reste du premier Sultan
Ce qui reste des Hollandais
Autre étonnement: nous pensions arriver dans une petit bourg historique; Malacca est en fait une grande ville avec ses barres d’immeubles d’habitations. Nous logerons à la Casa Blanca Guest House, quasiment chez l’habitant, au coeur du quartier historique.
Nous pensions être au calme, eh bien non ! inscrite au Patrimoine de l’Unesco depuis 2008, les hordes de touristes asiatiques en voyage organisé sont partout.
Le détroit de Malacca, la mer enfin !
Ce qui reste des Portugais (en arrière plan)

Ancien comptoir commercial Portugais (1511) puis Hollandais (1641) et enfin Anglais (1795), on ressent ici le patrimoine multiculturel dans l’architecture. Mais aujourd’hui, la ville est aux mains des commerçants chinois… ils sont partout à vendre babioles et gadgets de plastique multicolores.

Autre surprise de taille et symbole de la modernité vers laquelle est engagée la Malaisie: après la visite d’un musée retraçant l’histoire de la région, nous tombons sur un rassemblement de voitures qui va de la Citroën CX au Lamborghinis en passant par un défilé de Lotus rutilantes; et les jeunes Malais semblent adeptes du tuning, ce qui  épate Thibaud et Vincent qui n’ont jamais vu cela !  Leurs yeux brillent d’étonnement …

Les pin-up du tuning séduisent nos garçons !

Surtout qu’en prime, le Sultan du coin a organisé une grande foire. Les enfants découvrent des stands de la Police scientifique, aussi bien équipée qu’en Métropole; et en apothéose : atterissage de parachutistes et ballet d’hélicoptères. Un grand concert nocturne sur une scène ultra équipée se prépare, mais nous n’aurons pas le courage d’y assister.

Nous fêtons nos 8 mois de voyage pendant que se déroule en France le 1er tour des élections présidentielles; d’après les échos de nos lecteurs, nous avons échappé à une campagne morose et sans enthousiame.
La Mosquée au minaret de style portugais
Nous sommes en revanche enchantés par la découverte du vieux Chinatown, dans lequel les temples multicolores intègrent la mosquée au minaret chaulé et un petit temple indien calme comme une maison de vacances à l’heure de la sieste. Ce que le temps (et le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO sans doute) a épargné, ce sont les magnifiques maisons des Baba Nyonya, les sino-malais qui sont à l’origine du développement commercial de Malacca. Ces bâtisses aux étroites façades – taxe hollandaise sur la largeur visible oblige – sculptées et peintes, recèlent encore, derrière des panneaux de bois, verre et nacre, des patios frais et raffinés et de riches ameublements.
Temple chinois et détail de toit


intérieur de maison Baba Nyonya (sino-malaise) ...
... et son fronton de nuit
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2 commentaires:

  1. Je crois que j'ai visité KL puis Malacca et qqs autres trucs ds le pays en 1992 ou 93 et il y avait peu de tours à KL, quant à Malacca c'était encore un gros bourg... Dieu que tout change vite!!! Globo

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  2. PAs mal la voiture de Barbie... ;) !!

    Et la maison sino-malaise, c'est une maison classique ou se sont des gens carrément aisés qui habitent là ?

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