Derniers moments au Laos… 6 & 7 avril

A la guesthouse Seng Ahloune, toute l’équipe de Tem, l’agréable patron, mais aussi sa famille et les gens du village sont affairés aux préparatifs d’une grande fête “pré-Nouvel An bouddhique” qui va accueillir près de 300 personnes en 2 jours. A les voir piler le chilli, cuire de grandes marmites de riz au lait de coco, emballer les petites offrandes de riz sucré et banane dans des feuilles de bananier pour les faire étuver, on en a l’eau à la bouche et on regrette de ne pas rester un jour de plus…

Notre guesthouse avant l'orage

Le ciel est très orageux ce soir sur Don Khon. Nous observons les gros nuages chargés d’énergie depuis le pont français.  Quand les éléments se déchaineront, nous ne serons pas, cette fois, sur nos vélos, mais bien à l’abri de nos bungalows, dans la lumière des éclairs, à écouter le crépitement des trombes d’eau sur le toit.

Lever tôt le lendemain pour embarquer vers le bus qui nous attend sur la rive du Mekong direction le Cambodge. Lakon (bye bye) Laos !

Difficile de photographier les éclairs qui voudraient bien sortir
à chaque fraction de seconde de cet énorme cumulo-nimbus 

Le Pont Moulinois... euh, non, pardon : Français !

Alors, le Laos ? Comment en parler maintenant qu’on le quitte ? C’est vrai que c’est un pays discret, qui n’exprime pas une forte personnalité et dont les habitants n’ont pas spontanément la sympathie des birmans.

Mais le Laos nous a néanmoins enchantés par Luang Prabang (sauf Thibaud, qui a trouvé cette ville trop calme), les montagnes de Vang Vieng, les cascades et piscines naturelles du plateau des Boloven, la tranquillité de l’immense Mekong et par les nombreuses et formidables rencontres que nous y avons faites.

Traversée du Mékong en barque étroite et ...

Et ce pays nous a bouleversés par ses souffrances ignorées dues aux milliers de bombes gisant dans le sol, encore prêtes à déchiqueter des enfants ou des paysans 30 ans après leur larguage par les bombardiers américains.

Cambodge en vue

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