Vers une année de découverte: Kuala Lumpur : retour à la civilisation occidentale ! 18 au 21 avril

Et une crevaison de tuk tuk de plus !

Ce mercredi matin, à 6H, le tuk tuk qui nous emmène à l’aéroport trouve le moyen de crever. Pas de problème, 10 minutes plus tard, nous reprenons la route ! Ce sera notre dernière image du Cambodge et de ces autres pays qui lui ressemblent (Laos, Birmanie, Thaïlande dans une moindre mesure) : le système D règne et, malgré le manque de moyens, il y a toujours une solution au coin de la rue.

Breakfast à l'aéroport de Siem Reap

Le drapeau national s'affiche partout.

Deux heures de vol plus loin, on a changé d’Asie : Kuala Lumpur dresse fièrement ses hautes tours vers le ciel orageux, ses réseaux d’autoroutes se croisent sur plusieurs niveaux entraînant des flots de voitures et de bus dernier cri ; A l’image de Singapour, les grandes pénêtrantes sont bordées de végétation dense et luxuriante. La Malaisie nous apparaît comme un pays extrèmement développé, ce que ne démentira pas notre découverte progressive de la capitale.

Batiments anciens et

modernes se côtoient.

Temple indou

A Kuala, budget oblige et pour la plus grande joie des enfants, nous renouons avec l’atmosphère “guesthouse de centre ville” : chambres succintes sans fenêtres, parties communes sympathiques, fréquentées par les routards internationaux, sanitaires collectifs. L’avantage, c’est que l’ “Explorers Guesthouse” est située en plein centre ville, dans le quartier névralgique et multiculturel. KL, comme on dit ici, a des allures de Singapour en plus petit, mais est beaucoup moins étouffant, sale et embouteillé que Bangkok.

Brocante pour locaux dans Chinatown

Le climat est toujours très chaud, mais beaucoup plus humide, un gros orage éclatant chaque après-midi pour venir faire dégringoler un peu la température. Pas de risque cependant de souffrir de coup de chaleur, il suffit de rentrer n’importe où pour se retrouver en atmosphère climatisée (plutôt réfrigérée, d’ailleurs). La seule chose que nous puissions craindre, c’est le choc thermique.

La grande différence avec les pays que nous venons de traverser, tous bouddhistes, c’est que la religion officielle en Malaisie est l’Islam. Donc, la grande majorité des femmes porte le voile et des manches longues (mais comment font-elles par cette chaleur ?!). La femme malaise, cependant, qui a l’air chic et fashionista – en témoignent les grands malls où shopper – a fait de son voile un accessoire de mode et ne manque pas de l’assortir à sa tenue et de lui adjoindre un bijou de strass.

Mosquée Nationale

Surprise aussi, dans l’Islam malais, les femmes – et même les non musulmanes - ont le droit de visiter les mosquées pour peu qu’elles aient revêtu la “burqua” et le voile disponibles à l’entrée. Le hic cependant : difficile de satisfaire à notre habitude de la bière quotidienne ! Y’en a nulle part, ou alors dans quelques bars bien cachés fréquentés par les occidentaux. Edith est un peu défaite, car en plus tout le monde se gave de soft drinks et de jus atrocement sucrés, tout ce qu’elle déteste !

Nous commençons bien sûr par l’ascension du symbole de la ville : les Petronas Tower, qui lancent leurs deux flèches de verre et d’acier à 452 m au-dessus des rues. Puis, sevrés depuis plusieurs mois, nous ne résistons pas à la tentation de déambuler dans le gigantesque centre commercial à leurs pieds.

Vue de la passerelle (170m.) ...

et du 86° étage.

La place de l’Indépendance (Dataran Merdeka) nous plait beaucoup : elle est entourée de beaux édifices d’architecture indoue, illuminés le soir par des projecteurs multicolores. Nous avons même la chance d’assister à la répétition générale en temps réel et en costumes d’une cérémonie qui se déroulera le lendemain soir en l’honneur du sultan de la ville. Les danseurs sont très beaux, souriants, plein d’entrain et nous sommes aux premières loges. C’est magnifique !