Comme vous l’avez vu, la pluie et le vent
ne nous ont pas permis un maximum d’activité à Berastagi. Avant de quitter Lam,
notre hôtesse, en la complimentant encore sur ses excellentes frites coupées à
la main dans de vraies patates et son guacamole maison, et avant de prendre
notre bus pour Medan, nous décidons d’aller à la messe du dimanche dans
l’église batako-catholique. D’une part, on n’y aura pas froid et on ne s’y
mouillera pas, d’autre part, c’est toujours intéressant de voir s’exprimer la
foi à des milliers de km de chez soi.
Le chemin vers l’église, à pied sur le
bas-côté gadouilloux d’une route surchargée, est périlleux. Nous arrivons un
peu sur la fin de la messe, mais bon… L’église est immense et pleine de fidèles
endimanchés, le curé et son vicaire y donnent un "show" de cantiques sur rythme de variétés ; l’arrivée des seuls occidentaux que nous sommes ne passe pas
inaperçue, mais quel accueil ! A la sortie, on nous serre chaleureusement la
main en signe de bienvenue et nous nous devons de figurer sur plusieurs photos.
Sortie de messe en bemo |
Pour cette photo, Thierry a failli rater le bus; ça valait le coup, non ? |
panneau décoratif en papier crèpon ; il y en a partout pour annoncer les festivités. |
Séparation hommes / femmes dans la mosquée. |
Palais de la lune de Mai ; mais un peu défraîchi |
ils nous prennent en photo et se font prendre en photo avec joie |
Un exemple du capharnaüm dans les rues de Médan. |
1-
Départ à l’aube pour l’aéroport
: la navette gratuite de l’hôtel commandée la veille n’est plus programmée. Au
secours ! Elle arrive deux minutes après l’heure prévue, mais gros stress !
2-
Transit à Jakarta : on nous
convoie comme des moutons dans un terminal isolé où on est obligé de déjeuner
dans un self glauque peint en jaune pisseux qui rappelle à Edith la cantine de
la poste de la rue La Boétie dans les années 80. En plus l’avion est en retard
d’environ cinq minutes, d’où grosse contrariété !
3-
Tapis de récupération des
bagages à l’aéroport de Yogyakarta : notre nouvelle valise jaune est éventrée
et rafistolée avec des ficelles. Re-gros stress !
4-
Arrivée à Yogya (Djodja pour
les familiers) : la ville est moche, le temps pourri (la nuit tombera à
17H30…!!!), personne ne peut aligner trois mots d’anglais et, malgré ses
apparences de mini-palais, la guesthouse que nous avons réservée est sinistre :
chambre aveugle, lit en caisse, pas d’eau chaude, dîner chiche et pas terrible…
Alors là, la déception est à son comble et déjà que Thierry a perdu l’appétit,
on sent bien qu’il va aussi perdre le sommeil.
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