mardi 12 juin 2012

Berastagi – Medan – Yogyakarta… 10 & 11 juin


Comme vous l’avez vu, la pluie et le vent ne nous ont pas permis un maximum d’activité à Berastagi. Avant de quitter Lam, notre hôtesse, en la complimentant encore sur ses excellentes frites coupées à la main dans de vraies patates et son guacamole maison, et avant de prendre notre bus pour Medan, nous décidons d’aller à la messe du dimanche dans l’église batako-catholique. D’une part, on n’y aura pas froid et on ne s’y mouillera pas, d’autre part, c’est toujours intéressant de voir s’exprimer la foi à des milliers de km de chez soi.
Le chemin vers l’église, à pied sur le bas-côté gadouilloux d’une route surchargée, est périlleux. Nous arrivons un peu sur la fin de la messe, mais bon… L’église est immense et pleine de fidèles endimanchés, le curé et son vicaire y donnent un "show" de cantiques sur rythme de variétés ; l’arrivée des seuls occidentaux que nous sommes ne passe pas inaperçue, mais quel accueil ! A la sortie, on nous serre chaleureusement la main en signe de bienvenue et nous nous devons de figurer sur plusieurs photos.
Sortie de messe en bemo
A 10H30, nous nous serrons dans le bus local fumeur, bagages sur le toit. Quand il est plein, il part, et Thierry, qui musarde à faire des photos sur le marché, monte en marche.
Pour cette photo, Thierry a failli rater le bus; ça valait le coup, non ?
panneau décoratif en papier crèpon ;
il y en a partout pour annoncer les festivités.
Deux heures plus tard, nous arrivons à Medan, où nous ne comptons pas rester plus de temps qu’à l’aller. Choc thermique : nous retrouvons la touffeur citadine. Nous avons juste le courage de visiter la mosquée et le palais du sultan de cette immense ville bruyante et poussièreuse avant de nous réfugier dans le même hôtel d’Etat qu’il y a une semaine. Toujours pas plus convivial cet endroit, mais après nos guesthouses successives, le lit et la couette sont bien appréciés ! D’autant que l’on a trouvé tout à côté un “food court” (concept très asiatique ou l’on choisit les différents plats de son repas dans des stands différents pour consommer à table dans la partie centrale) très sympathique où nous nous sommes gavés de jus de fraise frais…
Séparation hommes / femmes dans la mosquée.
Palais de la lune de Mai ; mais un peu défraîchi
ils nous prennent en photo et se font prendre en photo avec joie
Un exemple du capharnaüm dans les rues de Médan.
Bye bye Sumatra ! Alors maintenant, attention, démarre en ce lundi l’une des pires journées que Thierry ait passée au cours du voyage !!!
1-    Départ à l’aube pour l’aéroport : la navette gratuite de l’hôtel commandée la veille n’est plus programmée. Au secours ! Elle arrive deux minutes après l’heure prévue, mais gros stress !
2-    Transit à Jakarta : on nous convoie comme des moutons dans un terminal isolé où on est obligé de déjeuner dans un self glauque peint en jaune pisseux qui rappelle à Edith la cantine de la poste de la rue La Boétie dans les années 80. En plus l’avion est en retard d’environ cinq minutes, d’où grosse contrariété !

3-    Tapis de récupération des bagages à l’aéroport de Yogyakarta : notre nouvelle valise jaune est éventrée et rafistolée avec des ficelles. Re-gros stress !
4-    Arrivée à Yogya (Djodja pour les familiers) : la ville est moche, le temps pourri (la nuit tombera à 17H30…!!!), personne ne peut aligner trois mots d’anglais et, malgré ses apparences de mini-palais, la guesthouse que nous avons réservée est sinistre : chambre aveugle, lit en caisse, pas d’eau chaude, dîner chiche et pas terrible… Alors là, la déception est à son comble et déjà que Thierry a perdu l’appétit, on sent bien qu’il va aussi perdre le sommeil.
Pourtant, vous avez vu des choses vraiment horribles, vous ? En plus, on a tout retrouvé dans la valise, même une paire de chaussettes non inventoriée, et la piscine de la guesthouse est top ! 
Salle de séjour de la Mercury GH : y'a que ça de bien ici, ...
avec la piscine.




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