Le pays des patates, c’est le plateau de
Dieng, mais nous y reviendrons plus tard, car, avant de nous y rendre, nous
explorons un peu Yogya…
Visite du Kraton ou palais du Sultan : il
s’agit en fait d’un quartier de 25 000 âmes enclos dans plusieurs enceintes
blanchies à la chaux. La partie palais présente assez peu d’intérêt, si ce
n’est le spectacle quotidien d’un art traditionnel javanais. Aujourd’hui
samedi, c’est “Warang kulit”, c’est à dire théatre d’ombre. La pièce dure deux
heures, mais les marionnettes ont beau être magnifiques et la mise en scène
grandiose avec son orchestre de gamelan, ses chanteuses et son conteur, c’est
un peu statique tout ça et nous capitulons au bout d’un quart d’heure… La
culture c’est pas le fort de la famille – cf Melbourne en nov. 2011.
Côté public et côté scène. |
Fabrication des marionnettes en cuir de buffle. |
L'alun-alun de jour... |
... et de nuit, c'est la fête ! |
Les tampons d'impression des batiks. |
Dimanche, départ à l’aube – on en oublie la
fête des Pères – pour le plateau de Dieng, la “demeure des Dieux”. Le trajet
dure trois heures, mais la route de montagne est si belle, entre les rizières
vert fluo, la jungle, les cacaoyers, les papayers, et entrecoupée de “fêtes au
village” avec processions bruyantes et colorées, que nous ne nous ennuyons pas
une minute.
Quant au paysage qui nous attend à l’arrivée, il est tout simplement à couper le souffle. Les flancs des grands volcans culminant à plus de 2 000 m sont occupés à 100% par des cultures maraîchères en terrasses, notamment des pommes de terre. La terre est certainement fertile, mais nous ne doutons pas, vu les effluves ambiants, que les engrais et pesticides aident à améliorer la production…
En revanche, c’est époustouflant de penser que le travail sur ces parcelles est seulement manuel, aucune mécanisation n’étant possible avec une telle pente et si peu de surface à chaque niveau. D’ailleurs, dimanche ou pas, tout le monde est dans les champs, protégé du soleil par le fameux chapeau conique.
Le plateau lui-même est une vaste caldeira marécageuse qui abrita un jour (à partir du VIIIème siècle) des centaines de temples bouddhistes, dont ne subsistent que de rares vestiges. Le volcanisme, lui, reste actif : au bord du cratère fumant remplie de boue bouillante ou près du lac soufré aux eaux turquoise laiteux, nous nous remémorons Rotorua (oct. 2011-New Zealand).
L’air est délicieusement frais, les petites marchandes de pomme de terre nous invitent à déguster des assiettes de frites épluchées, coupées et rissolées “maison”, dont nous nous régalons, il y a des touristes indonésiens partout qui rient et veulent tous être en photo avec nous... Un vrai dimanche “à la campagne” !
Trois heures plus loin nous retrouvons Yogya et nos amis pour la dernière soirée. Nous avons des envies de canard (bebek) que nous satisfaisons dans un petit restaurant de rue. Nous sommes un peu tristes de quitter des gens d’une telle gentillesse et avec qui nous partageons beaucoup de points de vue, mais comme on va tous à Bali après Java, tout espoir n’est pas perdu…
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Quant au paysage qui nous attend à l’arrivée, il est tout simplement à couper le souffle. Les flancs des grands volcans culminant à plus de 2 000 m sont occupés à 100% par des cultures maraîchères en terrasses, notamment des pommes de terre. La terre est certainement fertile, mais nous ne doutons pas, vu les effluves ambiants, que les engrais et pesticides aident à améliorer la production…
En revanche, c’est époustouflant de penser que le travail sur ces parcelles est seulement manuel, aucune mécanisation n’étant possible avec une telle pente et si peu de surface à chaque niveau. D’ailleurs, dimanche ou pas, tout le monde est dans les champs, protégé du soleil par le fameux chapeau conique.
Le plateau lui-même est une vaste caldeira marécageuse qui abrita un jour (à partir du VIIIème siècle) des centaines de temples bouddhistes, dont ne subsistent que de rares vestiges. Le volcanisme, lui, reste actif : au bord du cratère fumant remplie de boue bouillante ou près du lac soufré aux eaux turquoise laiteux, nous nous remémorons Rotorua (oct. 2011-New Zealand).
L’air est délicieusement frais, les petites marchandes de pomme de terre nous invitent à déguster des assiettes de frites épluchées, coupées et rissolées “maison”, dont nous nous régalons, il y a des touristes indonésiens partout qui rient et veulent tous être en photo avec nous... Un vrai dimanche “à la campagne” !
C'est l'hystérie chez les filles ! |
Trois heures plus loin nous retrouvons Yogya et nos amis pour la dernière soirée. Nous avons des envies de canard (bebek) que nous satisfaisons dans un petit restaurant de rue. Nous sommes un peu tristes de quitter des gens d’une telle gentillesse et avec qui nous partageons beaucoup de points de vue, mais comme on va tous à Bali après Java, tout espoir n’est pas perdu…
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