Décidément pas doués avec les bus, nous
n’avons pas pris les billets à l’avance et devons renoncer à celui que nous
devions prendre à 9H de Kuantan : il est plein ! On en trouve un à 10H30, mais
va-t-il partir à l’heure ? Et nous permettre de prendre le dernier ferry pour
Tioman ???
Notre bonne étoile brille toujours, car,
non seulement nous n’avons pas de retard, mais, alors que nous arrivons à 14H
pétante sur l’embarcadère sans billets, nous arrivons même à sauter dans le
bateau de… 14H ! Vive la Malaisie loin d’être à cheval sur les horaires !
Parfois ça énerve, mais dans ce cas, ça nous fait gagner un sacré temps !
Première étape d’adaptation à l’île :
Genting, un village au Sud, limite fantôme, où de gros varans rampent dans le
sable de la plage et seulement fréquenté (la haute saison commence en juin) par
des plongeurs coréens et japonais. Il y a là beaucoup d’hôtels, la plupart sont
fermés, ou, comme le nôtre ne servent pas à diner. Qu’importe, notre bungalow
est tout près de la mer et tout le monde se retrouve dans le seul resto animé.
Il est tenu par un couple de vieux chinois retraités qui mettent des heures à
faire frire votre assiette de calamars, mais qu’est-ce qu’on se régale !!!
Deuxième étape d’immersion au Minang Cove
Resort pour le jour J : nous ne pouvons accéder qu’en bateau dans ce bel
endroit secret, encore plus au Sud, coincé entre la jungle étincelante, deux hauts
pics granitiques jumeaux et la mer turquoise. C’est pas complètement choisi au hasard,
tout ça, ou en tout cas, ça tombe bien car 18 ans de mariage, ce sont les noces
de… turquoise !
Bref, Edith qui ne rêvait pas d’autre chose
comme lieu paradisiaque, est enchantée, même (et surtout parce que ?) sans réseau
de téléphonie mobile, ni internet. Quant à Thibaud et Vincent, qui redoutaient
de s’ennuyer dans un trop bel hôtel, ils ne mettent pas dix minutes à faire
ami-ami avec Daniel et Sophia, les enfants du patron anglais; jusqu’à la nuit
tombée, ils passeront leur temps à faire pirouettes et saut de l’ange depuis le
ponton de l’hôtel. Ici, aambiance familiale et raffinée à l’anglaise – efficace
sans ostentation. La cloche sonne le “tea-time” et le dîner ; ok, il n’y a que
des européens, mais peu nombreux et discrets : on fait connaissance si on veut.
Quel transat choisissez-vous ? |
Il y a aussi des surprises…
Dès notre arrivée, un singe (c’est ce que
nous déduisons, car la jungle qui touche notre bungalow en regorge) s’en prend
au sac de plage que nous avons innocemment oublié sur le balcon du bungalow.
Nous le retrouvons sens dessus-dessous, consciencieusement vidé dans l’objectif
d’y trouver de la nourriture, sans doute. Pas bête, il a réussi à ouvrir une
boîte de chewing-gum dont il a avalé le contenu…
Mais la plus belle surprise résulte d’une
complicité secrète entre Tony, le Boss, et nos garçons, qui nous ont organisé
un dîner aux chandelles sur la plage en amoureux. Nous n’avons pas de mots pour
saluer une si délicate attention : ça sera bisous pour tout le monde et
dégustation les pieds dans le sable
d’une délicieuse bouteille de Syrah australienne pour fêter le défi
relevé.
Immersion au Minang Cove est bien le mot juste, car nous passerons de nombreuses heures sous l’eau à améliorer notre pratique de la plongée et découvrir les insoupçonnables aquarium au-desssus desquels nous nageons.
Immersion au Minang Cove est bien le mot juste, car nous passerons de nombreuses heures sous l’eau à améliorer notre pratique de la plongée et découvrir les insoupçonnables aquarium au-desssus desquels nous nageons.
Nudibranche trouvé par Thibaud (5cm) |
Retour de plongée |
Réveil en fanfare pour nos gars: une
famille de singe sort de la forêt pour se saisir bruyament de morceaux de banane
que nous leur jetons.
Avant notre départ, 30 minutes de ballade
en forêt jusqu’au charmant village de pêcheurs de Mukut, sauvage et fleuri;
dans l’école musulmane (20 élèves toutes classes confondues), Thibaud &
Vincent aperçoivent les enfants de Tony en tenue réglementaire, voilée pour
Sophia et coiffé du songkok (chapeau noir musulman) pour Daniel.
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