Comme partout en Asie du Sud-Est, c'est simple : brancher le fil rouge sur le bouton rouge ! |
La capitale laotienne, qui ressemble à une
grosse bourgade de province, n’est pas réputée pour son charme ; pourtant tous
ceux qui viennent la visiter ont l’air de s’y plaire, comme en témoignent les
divers forum. Nous ne regretterons pas d’avoir choisi l’option “2 jours sur
place”…
Nous reprenons la route 13 en minibus d’une
quinzaine de places affrêté par les guesthouses de Vang Vieng, bagages sur le
toit. 3H1/2 de cahots et de nids de poule plus tard, nous sommes à destination,
au coeur d’une ville qui semble branchée à Thibaud, de prime abord.
Le Patuxay, l' "Arc de Triomphe" de Vientiane |
En s’installant pour déjeuner à la terrasse
d’un bistro… belge (!) au bord du Mékong (mais en fait loin, car le fleuve,
pourtant canalisé, doit bien sortir de
son lit en saison humide), nous ne savons pas encore quelle tournure va prendre
notre séjour. Un trio très en joie boit sa bière à la table d’à côté. Nos
garçons, toujours avides de rencontres, rompent la glace, si on peut se
permettre l’expression, eu égard à la météo et à la bonne humeur de nos
voisins. Et c’est parti : Réjane la bretonne, nous propose d’habiter chez elle,
Patrick, le prof de maths Néo-Z, invite Thibaud et Vincent à passer une matinée
à l’école internationale, Carlson, l’enseignant américain, n’y voit rien à
redire… Séduits à fond, nous disons “oui” à toutes ces propositions
alléchantes.
Réjane vit au Laos depuis 4 ans |
Pendant que notre hôtesse, ingénieure es
barrages hydro- électriques, travaille, nous visitons en motocyclette les
quelques “hot spots” de Vientiane, qui a été entièrement reconstruite à la fin
du XIXème siècle et n’en compte donc pas beaucoup ; et c’est assez rigolo de se
promener dans une capitale au coeur de l’Asie dont les noms de rue sont écrits
à la fois en lao et en français. ; étrange aussi de trouver ici des maisons
coloniales au style basque.
Baguettes & pain Français sur le marché ... |
Nous faisons faire nos rappels de vaccins
au centre médical de l’Ambassade de France ; nous paressons à l’ombre dans le
charmant jardin de sa maison… Le soir, nous nous retrouvons à “l’Adresse”
l’excellent restaurant de Tinay, un jeune chef d’origine lao, né en France et
revenu au pays, maintenant qu’il devient intéressant d’y monter une entreprise
– originale, nous précise t-il, car la concurrence est rude. Discuter de la
mentalité lao avec Réjane et Tinay, qui ont choisi d’y rester en toute
connaissance de cause, est vraiment passionnant, surtout autour d’un bon Côte du
Rhône… Qu’est-ce qu’on apprend en ayant la chance d’être accueilli par des
résidents !
... sont venues en brouette locale. |
.
Salut les amis,
RépondreSupprimerProfitez bien et continuez de nous régaler !
Avez vous acquis la "casse pas la tête" attitude ?
Vous nous semblez plus détendus...
Bisous
Tribu LARGET de Calédonie