mardi 1 novembre 2011

Rencontre avec Djounou (Marie Noëlle) ... 31-10



Comme à son habitude Thierry se lève avec le soleil,, part arpenter la plage et le ponton defoncé par le dernier ouragan de janvier: la vue sur les iles, le récif et les falaises est grandiose.



Mais très rapidement, c’est la discussion  avec Djounou, sa mère et Serge qui se révèle extraordinaire; Thibaud et Vincent participent activement à la conversation durant laquelle nous apprenons l’importance de la tribu: entraide, solidarité et légende secrète du clan; loin de tout consumérisme, les famille vivent presque en autarcie: “pas besoin d’aller faire ses courses dans un magasin sauf pour les produits que nous ne pouvons trouver ici (farine, beurre), soit dans le jardin, les champs, la forêt ou la mer”. Les enfants n’en reviennent pas d’apprendre que de tel arbre, on peut extraire un médicament, que les sauterelles se mangent en brochettes, que les cochons sont élevés à la noix de coco, et bien d’autres anecdotes encore !
Nous pourrions rester ensemble des heures à écouter Djounou et c’est une déchirure que de lui dire “Yorera”=au revoir.

Après un excellent déjeuner au Kanua Tera la route défoncée nous offre des panoramas impressionnants à perte de vue avec le contraste permanent latérite (ocre) / mer turquoise / forêt luxuriante; puis elle longe les éoliennes et l’immense usine de traitement de nickel qui fait face aux mines à ciel ouvert à flanc de montagne.
Les bois bouchons bordant les chutes de la Madeleine



Le contraste est saisissant avec l’immense plateau aride et volcanique sur lequel serpente une rivière interrompue par les chutes de la Madeleine; un fabuleuse leçon de sciences-nat pour les enfants car tout autour poussent des espèces endémiques qui ont su s’adapter à ce sol.
Coucher de soleil orange "citrouille d'Halloween" à 500m d'altitude
A défaut de pouvoir fêter traditionnellemnt Haloween avec leurs cousins en Normandie, tous les amis de Deauville et le "Sang de Vampire", les enfants auront une autre surprise : pouvoir dévorer raclette et tartiflette à 20.000km de la Savoie ! Nous couchons en effet à l’auberge du Mont Khogi, dominant toute la baie de Nouméa à 500m. d’altitude, et dont les menus (du vrai et excellent fromage de chez nous) jusqu’à la deco (skis, raquettes) reproduisent fidèlement l’ambiance des chalets montagnards de métropole; incroyable mais vrai !

1 commentaire:

  1. Je suis admiratif bien sûr des paysages que vous traversez, mais surtout des rencontres si riches que vous réussissez à faire en traversant ces pays... Une heure de discussion avec Djounou, c'est mieux qu'une semaine de cours pour les enfants. Mais je ne sais pas s'il faut leur dire ;)
    Jean-Michel

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