“Allez aux iles Perenthian, au Nord-Est de
la Malaisie, c’est le paradis sur terre”. Les blogs, les guides, les échos de
routards, tout concordait. De plus nous n’avons pas vu la mer depuis 2 mois (en
Birmanie). Alors on y va !
Quand vous êtes en voyage depuis plus de
huit mois à plusieurs milliers de km. de la Métropole, vous oubliez que c’est
le Pont du 1er Mai; et même, si vous y avez pensé, vous n’imaginez pas qu’en
Malaisie, pays ou l’activité règne 7j/7, les “locaux” prennent un WE à rallonge
de repos. Eh bien si et c’est là le gros problème.
Essayez de trouver une chambre d’hotel à
Deauville ou La Baule le WE du 15 août en arrivant sur place au début de ce
viaduc …
Nous avions bien pourtant essayé de
réserver 3 jours à l’avance, mais soit les numéros de téléphone étaient erronés
ou ne répondaient pas, soit le seul hotel qui daignait nous répondre affichait
complet. Pas de quoi s’affoler puisque tout le monde nous disait “une fois sur
place, vous trouverez tout ce que vous voulez”. Même Thierry était confiant,
lui d’habitude si stressé d’arriver dans un endroit sans réservation ; et puis
la navette partait à 8H des Cameron Highlands pour une arrivée sur les iles à
12H30…
Sur la route, notre chauffeur était nerveux
à cause de la densité de la circulation, allait même jusqu’à doubler en 3° file
sur une route à deux voies; bref, l’embarcadère pour les îles est atteint avec
2 heures de retard; les hotels disposent de bureaux de réservation mais ils
affichent tous complets ; Aie, ça se complique !
La tension monte d’autant plus que nous ne
savons ni sur quel rafiot, ni à quelle heure nous allons embarquer !
Attente fébrile du transfert en bateau |
Le voilà ; on est encore confiant ! |
Vacancière des îles, vous imaginez son bikini ?! |
Et il fait très chaud ! Enfin sur place
(nous avons choisi au pif la petite île – Kecil – où il y a une plage de
routards normalement pouvoyeuse de guesthouses), aucun autochtone ne bondit sur
le bateau pour nous proposer un hébergement, ce qui est pourtant de mise. C’est
pas bon signe ! Nous établissons notre statégie : les enfants et les bagages
restent sous un parasol sur la plage pendant que les parents commencent le
porte à porte en suant. De refus en refus, l’aventure dure quasiment deux
heures. Edith, qui revient découragée et le gosier sec de l’exploration “au
peigne fin” des hôtels d’une deuxième plage est bien soulagée d’apprendre de
ses hommes qu’ils ont trouvé une solution. En effet, le jeune malais qui nous a
emmené ici en bateau-taxi a pris en pitié cette famille avec enfants et a
dégotté deux chambres dans la guesthouse de son cousin sur la grande île –
Besar…
Vue des "Mama's chalets" : on n'a pas eu le choix mais c'est pas mal ! |
OUF ! Une fois de plus : “tout est bien qui
finit bien” ! Facile à écrire 2 jours plus tard après avoir pris un peu de
recul car, sur le coup, nous étions vraiment hystériques ! Et, comme vous le voyez, on n'a surtout pas eu le coeur de prendre des photos (ce qu'on regrette maintenant).
Nous apprendrons même que de
nombreux infortunes auront du repartir sur la terre ferme ou dormir sur la
plage ; encore une fois, nous avons eu notre bonne étoile !
On se croirait dans Pékin-Express ! ah vous me faites marrer ! Dom
RépondreSupprimerCe que j'adore, c'est que vous garder toujours un peu d'humour sur les photos (cf. la vacancière et le bikini !!)
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