Cette ville moderne, située dans l’estuaire
(Kuala) de la rivière Terrenganu, n’offre encore pas un charme fou. Nous sommes
à nouveau dans une capitale d’état hypermusulmane, les occidentaux s’y comptent
sur les doigts d’une main et vivre là deux jours nous permet de nous méler à la
foule des femmes vétues de longues tuniques et de voiles multicolores et à ces
citadins malais très accueillants et souriants.
Terre de contrastes toujours, cette Malaisie
: nous élisons le “Golden Dragon”, dans ce qui reste du vieux Chinatown, notre
cantine (on y mange du cochon et boit de la bière) ; nous adorons le
petit-déjeuner malais de “roti” (pain non levé) trempé dans la sauce épicée aux
lentilles et découvrons l’Islam de façon ludique en faisant le tour des grandes
mosquées du monde dans un parc à thème style “France Miniature”.
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"C'est une maison bleue..." |
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1ère belle mosquée d'une longue série : celle du centre ville... |
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la "flottante" |
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celle "de cristal" |
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celle de Médine, en miniature |
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Cherchez l'intrus ! |
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Grand bain de culture islamique |
Nous longeons aussi les chantiers navals de
l’île de Duyong, qui ont fait la renommée de la ville. Il n’en reste plus que
trois maintenant à fariquer les bateaux de pêche locaux, mais aussi les yatchs
des grandes fortunes du monde entier. Une guide malaise, généreuse et
pétulante, nous explique que de moins en moins de jeunes se destinent à la
pêche, comme la pratiquaient leurs pères, car le gouvernement leur fixe un
objectif d’éducation élevé. Ainsi dotés d’un bon bagage scolaire et
universitaire, ils préfèrent naturellement exercer une profession dans le
secteur tertiaire.
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La nuit tombe sur Kuala Terengganu, la moderne |
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